Une demande en mariage de Mary Balogh

Une demande en mariage de Mary Balogh

Titre : Une demande en mariage (Le Club des Survivants #1)
Auteur : Mary Balogh, elle a également écrit Un mariage en blanc, Le bel été de Lauren, Stratagème amoureux, Un mariage surprise
Éditeur : J’ai lu – Aventures et Passions
Date de parution : 15 avril 2015

Résumé
Au domaine de Penderris, on soigne les corps et les âmes blessés. C’est ici qu’on accueille les valeureux officiers rescapés des guerres napoléoniennes. Et si lord Trentham, récemment anobli pour ses faits d’armes, a la chance d’être valide, son traumatisme n’en est pas moins profond. Maintenant qu’il a un titre à transmettre, il doit se marier. Or quelle femme voudrait de lui alors qu’il se déteste lui-même ? Peut-être cette jeune veuve, lady Muir. Elle aussi a connu son lot de souffrances, mais c’est une lady raffinée, tandis que lui n’est qu’un rustre. Et il a beau être fou d’elle, un monde les sépare.

Avis de Melwasul
note 10

Voilà un premier tome que j’ai failli ne jamais lire. Je ne suis pas une fan incontestable de Mary Balogh : soit j’aime beaucoup ses livres, soit je m’ennuie, c’est tout ou rien. Et quand ce roman est sorti, j’ai vu passer sous mes yeux quelques avis négatifs et j’ai sérieusement hésité avant d’entamer ma lecture. Deux choses ont fait que finalement je l’ai lu : la curiosité parce que le thème « club des survivants » me tentait beaucoup beaucoup et je me suis retrouvée en week-end sans autre livre à lire dans mes bagages …

Et finalement, je ne regrette pas du tout ma lecture. Je me suis régalée, surtout dans la première partie du livre. C’était tout doux, tout léger, frais, drôle, une guimauve toute douce qui me faisait me sentir bien. Un vrai régal. Par contre, j’ai trouvé la deuxième partie un tout petit peu plus longue, j’ai été moins passionnée, moins embarquée, ce qui est un peu dommage.

Le Club des Survivants m’a vraiment convaincue, j’ai adoré voir ces anciens soldats qui longtemps après continuent de se remettre de leurs blessures physiques (ils n’ont pas été épargnés par Mary Balogh les pauvres) mais aussi et surtout, psychologiques. Ce sont peut-être là, finalement, les plus difficiles à guérir. Ces hommes (et cette femme) qui, petit à petit, acceptent leurs maux mais n’arrêtent pas pour autant de vivre. Bien au contraire. Ils n’hésitent pas à se moquer gentiment d’eux-mêmes, des autres, mais surtout, ils sont là les uns pour les autres, à se serrer les coudes, même s’ils ne voient pas plus d’une fois par an. Ils sont toujours prêts à s’entraider. Une chose est sûre, je suis impatiente de connaître plus en détail nos autres survivants.

Parlons maintenant des deux personnages principaux. Comment ne pas craquer pour Hugo, devenu récemment Lord Trentham en récompense de ses exploits de guerre mais qui a bien du mal à l’accepter. Revenu sans grave blessure de la guerre, il en a pourtant été profondément marqué, la culpabilité du survivant le rongeant. Assez ombre de prime abord, pas des plus aimables non plus, il se demande bien comment il va pouvoir trouver une femme qui souhaite l’épouser (surtout qu’il ne se sent pas la capacité de supporter une jeune débutante). C’est alors que le Destin va lui mettre entre les pattes Gwendoline.

Gwendoline, jeune trentenaire, veuve, qui malgré tout ce qu’elle dit, a bien du mal à se remettre de la mort de son mari. Gwendoline qui n’est pas une totale inconnue : c’est la sœur de Kit héros d’Une nuit pour s’aimer et la cousine de Lauren héroïne du préquel Le bel été de Lauren (d’ailleurs nous recroisons quelques héros de la saga des Bedwyn !). Gwendoline qui change des jeunes débutantes vierges effarouchées (qui souvent, finalement, ne le sont pas vraiment) et nous offre une héroïne femme forte et courageuse qui a sa vie en main.

Ils forment un très beau couple tous les deux. Un couple qui apprend à se connaître tout doucement, pas de coup de foudre immédiat mais un sentiment qui se développe tout doucement au contact l’un de l’autre. J’ai vraiment adoré cette première partie.

La deuxième partie, le retour à la réalité, est, elle, un peu plus longue. On finit bien entre les deux, il y a quelques longueurs, quelques passages inutiles durant lesquels je me suis un brin ennuyée, ce qui est vraiment dommage mais je n’ai pas été si surprise que ça, cela m’arrive de temps en temps avec Mary Balogh et je sais à quoi l’attendre maintenant : des histoires mignonnes, toutes douces, sensibles mais durant lesquelles il peut m’arrivez de trouver le temps long.

Maintenant, je vais m’empresser de lire le tome 2 qui m’attend sagement dans ma Pile à Lire : Un mariage surprise, avec Vincent Hunt, l’un des survivants qui m’a le plus tapé dans l’œil …

Chevill’ment Vôtre,
Melwasul

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