Silence brisé de Maya Banks

Silence brisé de Maya Banks

Titre : Silence brisé (KGI #9)
Auteur : Maya Banks, elle a également écrit Sous ta protection, Dans le lit du Highlander, Sans Pitié, Sans Répit, Seconde Chance, En Sursis, Murmures Nocturnes, Au-delà des Mots, Fever, Mémoire Volée, Murmures Nocturnes, Au-delà des Mots, La force d’aimer, Rush, Le highlander qui ne voulait plus aimer, Sous Contrôle
Éditeur : Milady romance – Suspense
Date de parution : 24 février 2017

Résumé
Kelly Group International (KGI) : groupe d’intervention familial spécialisé dans les missions militaires à haut risque.
Eden est une des plus belles femmes au monde. Elle fait la couverture de tous les magazines mais sa gloire et sa beauté suscitent la convoitise : des personnes mal intentionnées la traquent. Missionné pour la protéger, Swanson porte encore les marques de son passage en Afghanistan où il a été blessé. Complexé par son apparence, il ne s’autorise pas à rêver à Eden. Et pourtant, il y a quelque chose dans la beauté placide de la jeune femme qui l’embrase et lui donne envie de se surpasser. Ce couple hors du commun réussira-t-il à surmonter les préjugés dont l’un et l’autre sont victimes ?Kelly Group International (KGI) : groupe d’intervention familial spécialisé dans les missions militaires à haut risque.

Avis de Melwasul
note 5

En ce moment, je ne suis que tristesse. La collection Romantic suspense a disparu des éditions J’ai Lu pour Elle et les derniers Suspense de chez Milady Romance ne m’ont pas convaincue. Même la série KGI de Maya Banks est loin d’être au niveau de ses débuts (d’ailleurs je vous ai même pas parlé de sous Haute tension que j’ai mis dix plombes à lire). Bref, tout va mal, je ne sais plus où trouver ma dose de romantic suspense (heureusement qu’il reste la trop rare Karen Rose). C’est donc avec envie et appréhension que j’ai commencé le dernier tome des KGI paru en français : Silence brisé. Et malheureusement, comme pour le précédent, il est un cran en-dessous des premiers.

En fait, l’histoire aurait pu être bonne, le personnage masculin avec un potentiel fou, l’équipe du KGI et les frères Kelly sont toujours au top, mais j’ai eu un gros souci avec l’héroïne et surtout le milieu dans lequel elle évolue et où donc l’histoire évolue aussi. Mes dents n’ont cessé de grincer. Alors que j’aurais pu aimer l’intrigue principale, avec un beau retournement de situation, en fait, il ne s’y passe pas grand-chose dans les trois quarts du roman. Puis vraiment, quelle idée d’avoir choisi ce travail pour l’héroïne ou plutôt de l’avoir traité ainsi. Bon, ce n’est pas tout mais je vais arrêter de râler et vous expliquer ce qu’il en est exactement.

Eden, présentée comme l’une des plus belles femmes du monde, est une mannequin mondialement célèbre, dont le père est un ancien militaire. Eden qui va se retrouver menacée et c’est pourquoi son frère fait appel au KGI, plus particulièrement à Nathan et Joe Kelly avec qui il a servi en Afghanistan. D’ailleurs, il a aussi servi avec Swanny sur cette fameuse mission où ce dernier a été capturé et défiguré. Swanny qui se souvient très bien des photos d’Eden et qui est déjà sous le charme avant même de la rencontrer mais qui craint par-dessus tout son regard, elle la si parfaite, lui le si imparfait. Et c’est bien là le gros du problème.

Alors qu’il y avait un parallèle hyper sympa, avec un beau potentiel, à faire avec La Belle et la Bête évidemment (ohhh punaise comme j’ai hâte de voir le film !) mais en fait, ici, c’est totalement raté. Tout tourne trop autour de la beauté de Eden et de la laideur de Swanny qui n’a que ça à la bouche. Pourquoi le choisir lui si laid qui ne la mérite pas elle est qui est si parfaite. Je pense que ça doit représenter les quatre cinquièmes de ses conversations avec ses coéquipiers et avec Eden. Juste épuisant. Il aurait peut-être été plus judicieux de parler de son traumatisme que de sa cicatrice (même si l’un n’empêchait pas l’autre mais là, se baser 400 pages sur leur physique, c’était juste pénible).

D’ailleurs parlons-en de la belle Eden qui ne mérite pas quelqu’un d’aussi moche que Swanny (et ce n’est pas moi qui le dit hein …). Eden qui est belle, qui est parfaite, et qui mange de la salade pour ne pas prendre un gramme pour les photos, et qui fait du sport pour rester en forme pour ses photos, et gnagnagna, et gnagnagna, et gnagnagna … Elle est siiiiiii belle extérieurement et intérieurement, et siiiiii parfaite, et son métier est siiiiiiiii difficile mais elle est siiiiiii professionnelle, et siiiiiiiiii douce, et siiiiiiiii agréable, et siiiiiiiii belle, et siiiiiiii parfaite, et siiiiiiii pleine de bonté, et siiiiii …. (je vous ai saoulé ? imaginez ça pendant 400 pages)(je suis sûre que vous entendez ma voix crisser dans votre tête et que vous en avez déjà marre). Sinon, à part ça, elle ne sert vraiment pas à grand-chose, on est bien loin des héroïnes à caractère, forte et courageuse. Eden, elle est belle, elle est parfaite, mais elle ne fait pas grand-chose …

En parlant de ne pas faire grand-chose, ce n’est pas entièrement de sa faute non plus, il faut dire, il ne se passe pas grand-chose ici. Un peu au début, beaucoup à la fin où ça devient vraiment intéressant mais au milieu c’est d’un ennui ! Dès le deuxième ou le troisième chapitre, du blabla, du blabla et encore du blabla. Des monologues intérieurs de Swanny, des monologues intérieurs de Eden, de la beauté, de la laideur, encore et encore. Seuls points positifs : l’équipe du KGI, le retournement de situation sur la fin et le retour de Hancock !!! Oui, Hancock déjà croisé dans le tome 7, Sous contrôle, et même avant, qui c’était révélé détestable, vraiment détestable, puis surprenant, totalement surprenant et qui ici est touchant, vraiment touchant. C’est le Monsieur Plus de l’histoire, celui qui fait que même si je suis déçue, que même si je me suis ennuyée, je suis méga impatiente d’avoir le tome 10 entre les mains, Avant l’aube, prévu pour le moment pour le 27 août. Si Silence brisé est un accident permettant de mettre en avant Hancock, son caractère, sa subtilité pour nous offrir sa merveilleuse histoire alors je pardonnerai volontiers à Maya Banks cette erreur. La réponse en août.

Blabla’ment Vôtre,

Melwasul

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