Sans pitié de Maya Banks

Sans pitié de Maya Banks

Titre : Sans pitié (KGI #6)
Auteur : Maya Banks, elle a également écrit Sous Contrôle, Silence brisé, Sans Répit, Seconde Chance, En Sursis, Murmures Nocturnes, Au-delà des Mots, Fever, Mémoire Volée, Murmures Nocturnes, Au-delà des Mots, La force d’aimer, Rush, Le highlander qui ne voulait plus aimer, La séduction du Highlander, Dans le lit du Highlander
Éditeur : Milady romance – Suspense
Date de parution : 30 avril 2015

Résumé
Kelly Group International (KGI) : groupe d’intervention familial spécialisé dans les missions militaires à haut risque.

P.J. et Cole, tous deux tireurs d’élite au sein du KGI, sont rivaux depuis des années… et un peu plus. Un soir, ils cèdent à l’attirance qu’ils ressentent l’un pour l’autre et passent une nuit torride ensemble. Mais ils n’ont pas le loisir de réfléchir à leur relation : le KGI appelle P.J. dans une mission terriblement dangereuse, et qui tourne au cauchemar. Survivant de justesse à cette expérience traumatisante, la tireuse d’élite quitte le groupe pour s engager sur la voie de la vengeance. Mais Cole est résolu à retrouver celle pour qui il ressent plus que du désir, même si cela implique de risquer sa propre vie.

Avis de Melwasul
note 5

Si au mois de février j’avais trouvé le cinquième tome de la série KGI de Maya Banks (Sans répit) un ton en dessous des précédents, je peux vous dire que je me suis largement rattrapée avec le dernier en date : Sans pitié. J’attends ce tome centré sur P.J. et Cole depuis un long moment et il a largement été à la hauteur. Différent par certains aspects mais vraiment haletant.

Tout d’abord, je dois dire que j’en ai voulu à Maya Banks. Mais vraiment beaucoup, pour ce qu’elle fait vivre à P.J. Le temps de quelques pages, je l’ai vraiment détestée, le cœur brisé, me demandant comment P.J. allait pouvoir surmonter ça, y survivre et qu’est-ce que Cole allait pouvoir faire pour elle ? Et, Maya Banks s’en est admirablement sortie en nous offrant un roman, qui je crois, pourrait devenir mon préféré de la série.

Alors que dans le dernier, j’avais regretté l’absence de la famille Kelly au grand complet, c’est le cas ici aussi. Les Kelly sont bien moins présents mais par contre, cela ne m’a absolument pas manqué : Cole et surtout P.J. (ainsi que leur équipe) avaient besoin de temps, d’espace pour ce reconstruire. Ils avaient besoin d’eux-mêmes et pas du reste des KGI. Enfin, si, ils en avaient besoin mais en toile de fond, en pilier les soutenant contre vents et marées, les soutenant tout en les laissant respirer et panser leurs plaies. Et toutes leurs apparitions tombent à pic et apportent quelque chose de nécessaire. Elles sont loin d’être gratuites.

Il y a d’ailleurs moins d’humour dans ce tome. Rassurez-vous, il y en a, j’ai gloussé un grand nombre de fois mais il est vraiment parsemé au fil des pages. Heureusement d’ailleurs car il fait du bien au bon moment. S’il est moins comique (moins l’esprit camaraderie grand gamin que l’on pouvait trouver dans les premiers tomes)(que j’adore)(mais des liens toujours aussi forts), il est par contre beaucoup plus sombre, plus dur mais aussi plus doux. Bizarre mais vous comprendrez en lisant. Il est vraiment très, très dur par moment, j’en ai même eu les larmes aux yeux. Et puis il y a cette limite entre le bien et le mal. Enfin pas vraiment mais surtout à quel moment la vengeance, l’envie de voir le sang couler devient-elle inquiétante. Qu’est-on prêt à faire et quand faut-il s’arrêter ? J’ai trouvé cette notion vraiment bien traitée, nous faisant voir deux faces d’une même pièce, et une conclusion qui change un peu par rapport à la conclusion habituelle. Mais finalement, y a-t-il vraiment une réponse universelle ? Même si l’on n’est pas d’accord dans les actes (on m’a toujours appris, et c’est ce que j’apprends encore, que la violence et la vengeance n’arrangeaient pas les choses) nous ne sommes que des hommes, et parfois, il est impossible de ne pas comprendre et approuver. Enfin bref, je vais m’arrêter là, je vais avoir l’impression de refaire de la philo (beurk !).

Pour finir, je vous parlerai des personnages principaux. Et d’abord, P.J. Quelle femme ! Quelle femme extraordinaire. Elle est forte, courageuse, elle nous parait indestructible puis va finalement nous montrer ses failles, ses peurs. Elle qui se prenait pour quelqu’un de plutôt solitaire, capable de se débrouiller toute seule, va découvrir que tout le monde a besoin d’amis sur qui se reposer à un moment donné de sa vie. Malgré tout ce qui lui arrive, elle ne perd pas sa force de caractère, elle va peut-être faire des erreurs, mais elle va apprendre d’elles.

Comment parler de P.J. sans parler de Cole ? Cole, qui prend la tête de mes chouchous du KGI. Il est juste waouh ! Pfiouuu, il met la barre haute, très haute. Ce bel homme, tireur d’élite, d’une douceur incroyable avec celle qu’il aime. Il ne va pas hésiter à montrer ses sentiments, même devant ses coéquipiers, et tout faire pour la protéger sans pour autant l’emprisonner (de toute manière, elle ne se serait pas laissé faire !). Dès qu’il va en avoir la possibilité, il va être présent pour elle, toujours avoir les bonnes réactions, dire et faire ce qu’il faut pour le bien de P.J. même si elle n’est pas toujours d’accord (mais finit par s’apercevoir le bien que cela lui apporte). Rien que d’y penser, mon petit cœur a quelques palpitations (attention, vous risquez de tomber amoureuses !).

Je n’ai pas vraiment parlé du déroulement de l’histoire mais je pense que le résumé suffit amplement. En tout cas, j’ai hâte de lire vos retours, pour voir, si, comme moi, ce livre vous a retourné ! Je l’ai lu hier soir et pourtant, en écrivant ma chronique, je n’ai qu’une envie, le reprendre et le relire, surtout certains passages en particulier.

Et là, il va falloir attendre un siècle (carrément) jusqu’au 25 septembre pour avoir le tome 7 et l’histoire de Steele (et Donovan Kelly arrive dans le tome 8, je sens que là aussi ça va être pfiouuu)(m’étonnerait pas qu’il soit marqué par les évènements de cet opus). C’est cruel de nous faire autant attendre !

Cruellement Vôtre,
Melwasul

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