Pour un jour avec toi de Gayle Forman

Titre : Pour un jour avec toi
Auteur : Gayle Forman
Éditeur : Kero
Date de parution : 21 février 2013

Résumé
Un voyage à couper le souffle à la découverte de soi et de l’amour vrai. Lorsque Allyson « Lulu » Healey rencontre pour la première fois l’acteur néerlandais Willem De Ruiter lors d’uns soirée il y a une étincelle magique ; un coup de foudre flamboyant. Après une inoubliable première journée ensemble, elle se réveille et découvre que Willem l’a laissée. Il est parti pour Paris, mais semble vouloir la revoir… Allyson se lance à sa recherche, dans un voyage à travers l’Europe, au grès de des spectacles de Willem. Pendant ce voyage Allyson va dépasser ses limites les limites, en quête du vrai-amour. Dans « Pour un jour avec toi », l’histoire est racontée par Allyson. Dans « Pour un an avec toi » (à paraitre en octobre 2013), l’histoire est racontée par Willem.

Avis de Mockingjay
note 5Une fois n’est pas coutume, ma critique ne ressemblera en rien à celles que j’ai faites précédemment. Trois jours pour la boucler, je viens de battre mon propre record. Je l’ai rédigée, reformulée, coupée, effacée, recommencée, ré-effacée, bref, j’ai galéré.

Il y a tellement à dire que pour une fois je ne vais pas vous parler de l’histoire, que le synopsis résume plutôt bien, ni des personnages. Ce livre est avant tout voyage culturel et surtout introspectif.

En fait tout ce que j’ai à dire pourrait se résumer à un seul mot : INCROYABLE !
Gayle Forman a le chic pour nous emmener dans des périples émouvants, poignants, et fascinants.

On se retrouve pris au piège des pages et le style d’écriture nous transforme en véritable pantin. Elle nous fait rire et sourire, frissonner et pleurer, réfléchir et agir à sa guise.
Allyson, le personnage dont il est question dans cette histoire va se construire sous nos yeux.
D’une jeune fille sage, qui ne ferait jamais rien qui pourrait contrarier ses parents, va grâce à Willem découvrir ce qu’est la vie, la vraie.

Pas celle pour laquelle on a travaillé et espéré, mais celle où le destin est roi.
Que se passe t-il quand on laisse les « petits accidents de la vie » mener la danse ?
Se laisser porter là où le vent nous mène et jouir de chaque instant pleinement, profiter des lieux visités, aimer les personnes rencontrées, et s’apercevoir que partout et toujours des gens vous surprendront (accros de Buffy, vous êtes censés reconnaitre cette réplique ;)). C’est l’expérience que va faire Allyson et nous par la même occasion tant on s’identifie au personnage.

Je pourrais faire l’éloge de ce bouquin et de son auteur pendant des heures et des heures. Vous parler d’Ally, de Willem, de Dee, de Mr Glenny encore et encore. Vous décrire ce voyage qui nous emmène de Londres à Amsterdam, en passant par Paris, Boston ou encore le nouveau Mexique.
Malheureusement je manquerais vite de vocabulaire pour vous décrire à quel point les personnages, les décors et les sentiments sont authentiques et magnifiquement retranscrits.
N’hésitez pas un seul instant, lancez-vous !

Vous ne verrez plus jamais Shakespeare, les macarons, les champs de tulipes et votre montre de la même manière.

Je compte les jours qui me sépare de la suite, et vous conseille en l’attendant de découvrir « Si je reste » et « Là ou j’irai ». Qui sont tout aussi savoureux.

Extraits
« -Être amoureux, c’est une tache de naissance ?
Ma voix tremble un peu et ma peau est brulante à l’endroit ou la trace humide de son pouce est en train de sécher.
-C’est quelque chose qui ne s’efface jamais, même si on fait tout pour.
-Tu compares l’amour à une tache ?
-Exactement »

« -Vous êtes mariés depuis longtemps ?
-On s’est marié il y a treize ans.
(Elle se tait quelques instants puis ajoute)
Biens sur, ça fait dix ans qu’on a divorcé.
Voyant mon air soudain perplexe, elle renchérit.
-Notre divorce est plus réussi que la plus part des mariages.
Je lance un coup d’œil amusé à Willem
-Tu peux me dire de quelle sorte de tache il s’agit dans leur cas ?
En guise de réponse, il éclate de rire. »

«- Je ne dirais pas que tu es jolie, puisqu’un chien l’a déjà fait. Et je ne dirais pas non plus que tu es marrante, parce que tu m’a fait rire chaque jour depuis que je t’ai rencontré.
Je pense que tu es le genre de personne qui trouve un billet par terre, et se met en quatre pour savoir si qui l’a perdu. Je pense que tu pleures devant des films qui ne sont même pas tristes parce que tu as un tendre, bien que tu ne le montres pas. Je pense que tu fais des choses qui t’effraient, et ça te rend plus courageuse que ces accros à l’adrénaline qui sautent à l’élastique du haut des ponts. »

Mockingjay

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