Opération Séparation de Stéphanie Bond

Opération Séparation de Stéphanie Bond

Titre : Opération Séparation
Auteur : Stéphanie Bond
Éditeur : Milady Romance – Central Park
Date de parution : 23 août 2013

Résumé
Qui sème le vent récolte la tempête…
Annabelle et Clay sont prêts à tout pour empêcher le mariage de leurs parents qui n’en sont pas à leur coup d’essai. Ces deux-là ont beau se détester, ils vont unir leurs forces pour mettre au point un plan machiavélique destiné à dissuader les fiancés de se passer la bague au doigt. Mais alors qu’ils complotent pour annuler les noces, ils se sentent irrésistiblement attirés l’un par l’autre… Ces ennemis jurés ne sont pas au bout de leurs surprises.

Avis de Melwasul
note 4Vous qui êtes des lectrices (et lecteurs ?)(Je ne voudrais pas être accusée de discrimination ; D) du blog, vous connaissez déjà cette auteure. Pour celles (et ceux) qui ne la connaissent pas, j’avais parlé d’elle dans deux chroniques précédentes sur la série Les Héritiers de Blue Ridge Mountain (avec A la Recherche de l’Homme Idéal et Si l’Amour s en Mêle)

J’avais bien apprécié ces deux ouvrages qui m’avaient fait passer un agréable moment en me faisant rire et sourire. Mais ce n’avait pas été non plus un orgasme littéraire (oui, je sais, j’ai des métaphores légèrement bizarres mais j’essaye de me soigner) (et pour celles qui se demandent ce que c’est qu’un orgasme littéraire, lisez mes chroniques de La Belle et la Bête ou de Notting with Love… Actuallyj.
J’étais donc impatiente de la lire dans un autre contexte. Je n’ai pas été déçue même s’il y a une ou deux choses que je regrette.

Tout commence quand Annabelle, avocate spécialisée dans les divorces, apprend que sa mère, veuve depuis 2 ans, va se remarier. Mais pas se remarier avec n’importe qui. Non non, elle n’a rien trouvé de mieux que de choisir un vieil acteur libidineux sur le retour, véritable star ringarde (d’après les termes d’Annabelle)(cela n’engage qu’elle, je ne me prononcerais pas, mais je préciserais qu’elle exagère légèrement la charmante enfant…). Un homme de 65 ans qui a déjà quelques mariages à son actif (6 pour être précise, c’est juste le septième)(mais quand on aime, on ne compte pas)(et puis, au moins, il commence à avoir de l’entrainement niveau vie à deux…).

Et dont la dernière conquête s’appelait Barbie (je vous rassure de suite, monsieur s’appelle Martin et pas Ken) et avait l’âge canonique de 25 ans ! (On peut comprendre les légers doutes d’Annabelle). Annabelle saute donc dans le premier avion avec en tête une mission précise : remettre sa chère moman dans le droit chemin et l’éloigner de ce Melvin (non, ce n’est pas une erreur de ma part, c’est juste qu’Annabelle est incapable de se souvenir de son prénom)(mais je soupçonne fortement quelle le fasse exprès)(oui oui, elle oserait…).

Quand à Martin, il n’est pas mieux servi que Belle, la maman d’Annabelle (je reconnais qu’au début entre Belle et Annabelle j’ai légèrement buggé). En effet, il a un fils, Clay, qui voit aussi d’un très mauvais œil le mariage de son père. Il pense qu’une croqueuse de diamants l’a pris dans ses filets. Il quitte Paris en catastrophe avec lui aussi pour mission de faire capoter le mariage de son père. Et pour ça, il a un plan infaillible : il va proposer une grosse enveloppe à la dulcinée de son père pour qu’elle l’oubli. Sauf que ce boulet va faire erreur sur la personne. Lorsqu’il sonne, il tombe sur Annabelle et c’est à elle qu’il propose la somme d’argent. Elle est tellement offusquée par cette offre, qu’elle ne pense pas à le démentir sur le coup et s’énerve légèrement (euh légèrement, c’est ironique, nous sommes en présence d’un ouragan de force 5)(elle décide de lui jouer un mauvais tour et se déclare folle amoureuse de son père ….). Jusqu’à ce que le couple concerné fasse son arrivée et que Clay se rende compte de son erreur (cela inclus regard de petit garçon qui sait qu’il a fait une bêtise et joues rouges tomates)(on en arriverait presque à le plaindre le mufle arrogant !).

Bref, Clay et Annabelle se détestent cordialement et cela pour un long moment (nous allons avoir de nombreuses scènes hilarantes) jusqu’à ce qu’ils décident d’unir leurs forces pour briser le couple que forment leurs parents (et attention, quand les deux rentrent en guerre, ça fait mal et en une heure, c’est [presque] plié). Mais, Clay est vraiment un macho malotru dans toute sa splendeur et va continuer les boulettes (quand je vous disais que c’était un boulet…) et rien ne va être facile pour lui (encore heureux !).

Je vous rassure, je le traite de mufle, de macho, de malotru, mais au final, on craque quand même pour lui, ses réparties, son humour, et son esprit. Vous l’aurez sans doute compris, Stephanie Bond est toujours aussi drôle ! J’ai beaucoup rigolé en lisant ce bouquin et je l’ai même préféré aux deux autres que j’ai lus d’elle.

Mais j’ai un grand, immense, gigantesque MAIS ! ! ! ! (oui, ça mérite une flopée de points d’exclamations). C’est le genre de livres qui me fait rentrer dans une colère noire. Il est trop court, bien trop court. A la fin, j’avais juste envie d’étrangler Miss Bond. En effet, son livre a un synopsis sympathique, ses personnages sont supers, hauts en couleurs, vivants, ils nous accrochent, elle écrit avec fluidité et humour. Bref, tout pourrait être parfait. Sauf que non. Ce live et cette histoire auraient tellement mérité d’être plus développés, que les personnages soient plus approfondis, avec un peu plus de passion, que leur histoire soit un petit peu plus mise en valeur. Oui, plus j’y repense, plus je me dis qu’il aurait dû être plus long. Quel dommage.

Du coup, ce livre ce lit rapidement et cela peut être un point fort mais moi j’aime les livres un peu plus épais. Mais que cela ne vous empêche pas de le lire. Si vous êtes romantiques, que vous aimez rire et sourire, que vous n’avez pas des journées à rallonges et que vos pauses lectures sont courtes, ce livre est parfait pour vous.

Pour finir, je remercierai les éditions Milady Romance pour m’avoir fait découvrir ce livre en avant-première en espérant qu’ils continuent la publication de romans de Stephanie Bond.

P.S. : Vous pouvez être fier de moi, j’ai résisté et voici une chronique sans aucun jeu de mots avec Mister James Bond.

007’ment Vôtre,

Melwasul

Oups, il ne fallait pas trop m’en demander…. Je suis une personne faible.

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