Titre : L’élite (La sélectionne #2)
Auteur : Kiera Cass
Éditeur : Robert Laffont – Collection R
Date de parution : 23 avril 2013
Résumé
La Sélection de 35 candidates s’est réduite comme peau de chagrin, et désormais l’Élite restante n’est plus composée que de 6 prétendantes. L’enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu’elles sont les mieux à même de monter sur le trône d’Illéa, cette petite monarchie régie par un strict système de castes et déchirée par deux factions de rebelles qui veulent la faire tomber.
Pour America Singer, la donne est encore plus compliquée : ses sentiments pour Maxon viennent se heurter à son amour d’enfance pour Aspen, garde royal qui hante les couloirs du palais, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales… Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête de la décision qui changera à jamais sa vie…
Avis de Melwasul
note 4.5Souvenez-vous. Il y a quelques semaines, je vous parlais d’un bouquin que m’avait conseillée MockingJay et qui m’avait complètement conquise.
Pour celles qui, (comme moi), ont une mémoire de poisson rouge, il s’agissait du premier tome de la Sélection de Kiera Cass. J’étais désespérée de devoir attendre un mois avant de pouvoir lire la suite et retrouver Maxon. Et ça y est ! Enfin ! Je l’ai lu ! Je viens juste de le terminer. Et je suis sûre que vous êtes impatient(e)s de savoir ce que j’en ai pensé :D.
Et OUAH OUAH OUAH !!! En lisant, je suis passée par toutes sortes d’émotions : l’espoir, la rage, les larmes aux yeux, les papillons dans le ventre, le cœur qui fait boom boom, la boule au fond de la gorge…
Ce deuxième tome est vraiment excellent. Nous retrouvons toute la fine équipe : America, le prince Maxon, la station de ski (Aspen, qui, en passant, est remonté un peu dans mon estime), le roi et la reine, et bien sûr les autres Sélectionnées qui ne se comptent plus qu’au nombre de six.
Le triangle amoureux entre Maxon-Ame-Aspen continue petit à petit à se dessiner. Il est même mis en avant par rapport à la Sélection, ce qui ne m’a pas plus dérangé que ça (et pourtant je déteste les triangles amoureux mais j’ai tellement espoir pour Maxon et Ame, que si je dois en passer par là, Amen !).
On retrouve en début de livre Ame et Maxon plus proche que jamais. Mais ça, c’était avant. (Il faut que j’arrête de regarder la TV !). Avant de continuer la lecture. Parce que oui, cette cruelle Kiera Cass prend un malin plaisir à nous balader, à nous faire espérer puis, désespérer la page suivante. Chose terrible, elle arrive même à nous faire douter du merveilleux Maxon. Puis, il arrive à reconquérir notre cœur, puis on re-doute et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’on apprenne l’élément qui nous fait succomber pour de bon (enfin, pour de bon, j’ai bien peur que pour le troisième tome la balade reprenne :D). Et au final, on est pas plus avancé que ça.
America ose se rebeller pour le bien de sa nation. Ce qui ne plaira pas à tout le monde. Elle va se laisser guider par son cœur, ce qui ne sera pas toujours la bonne solution. Mais, on peut la comprendre, je pense que beaucoup d’entre nous feraient la même chose qu’elle. Mais elle va ainsi trouver des soutiens inattendus.
Il y a également plus d’action dans ce deuxième tome. Les Régénats se rapprochent. Nous sommes de plus en plus plongés dans les conflits qui règnent dans ce monde. On en apprend plus sur l’histoire de l’Illea et plus particulièrement sur les castes. Les belles robes, les strass et les paillettes sont un peu moins présents pour qu’on puisse se concentrer sur tout ce qui se trame autour. Et, tout n’est pas rose. Peu d’éléments nous sont donnés. On ne peut s’empêcher d’émettre des hypothèses en se disant que beaucoup de choses sont louches et sont cachées au peuple, mais aussi à nous. Le roman est ainsi un peu plus sombre, et ça lui va bien au teint !
Kiea Cass a la plume toujours aussi légère. Elle nous emmène dans un tourbillon d’émotions au fil des pages qu’on ne voit même pas passer. Ce livre est trop court. Bien trop court ! Je suis arrivée à la dernière page sans m’en apercevoir. Lu d’une traite. J’ai même cru que j’allais le balancer par la fenêtre en voyant qu’il était fini. Puis quand j’ai su la date de parution du troisième tome (janvier 2014) j’ai cru que c’était moi qui allait passer par la fenêtre (rassurez-vous, je me serais préalablement dirigé vers le rez-de-chaussée !).
En bref, si vous avez aimé le premier tome, je ne vous dirais qu’une seule chose, jetez-vous sur le deuxième (puis déprimez en attendant le troisième :D)(oui, je sais, je suis une personne sympathique ;)).
Je finirais en disant un grand merci aux éditions Robert Laffont, et plus particulièrement à la Collection R, qui m’ont permis de déguster ce bouquin !
Extrait :
— Je ne veux pas quitter tout cela.
— À moins que ma mémoire ne me joue des tours, répond Maxon, lors de notre première rencontre vous m’avez dit que ce palais était une cage. Avez-vous changé d’avis ?
— Vous n’êtes pas très futé, parfois. Je ne parlais pas du palais, Maxon. Je me contrefiche des robes luxueuses, de mon lit douillet ou, croyez-le ou non, des petits plats que préparent vos cuisiniers… Non, c’est vous. Vous que je ne veux pas quitter.
— Moi ? Vous me voulez moi ?
— C’est ce que je m’épuise à vous faire comprendre.
— Comment… mais… qu’ai-je fait ?
— Qu’est-ce qu’il insinuait lorsqu’il a parlé de notre fougue ? s’inquiète maman. C’est parce que tu lui as hurlé dessus lors de votre première rencontre ? Tu t’es calmée depuis, j’espère ?
— En réalité, nous nous disputons assez souvent.
— Quoi ? !
— Oh, et je lui ai donné un coup de genou dans les parties sensibles un jour.
Révolutionnairement Vôtre,
Melwasul