Le prince des débauchés de Loretta Chase

Titre : Le prince des débauchés (Les débauchés #3)
Auteur : Loretta Chase
Éditeur : J’ai lu – Aventures et Passions
Date de parution : 27 janvier 2016

Résumé
« Un démon ! » C’est ainsi qu’on décrit le marquis de Dain. Tout petit déjà, il était différent : chétif et fort laid. Son père, qui le détestait, voyait en lui l’œuvre du diable. Adolescent, il a fait les quatre cents coups avant de devenir celui qu’il est aujourd’hui : un libertin avide de sensations fortes. Et ce dépravé tente d’entraîner dans la débauche Bertie, le jeune frère de Jessica Trent. Pas si elle a son mot à dire ! Aussi résolue que son frère est faible, la jeune femme part en guerre contre le marquis et, à sa grande stupeur, tombe sous son charme. Mais comment un homme qui se déteste autant pourrait-il croire à l’amour d’une lady ?

Avis de Melwasul
note 10

Il était temps pour moi de rectifier une grossière erreur : enfin lire Le prince des débauchés de Loretta Chase, roman qui ressort régulièrement dans le top des romances historiques. Et après lecture, je comprends pourquoi ! Ce livre est une vraie tuerie, un régal du début à la fin, un historique parfait en tout point. Il faut savoir que c’est le troisième tome de la série des débauchés de Loretta Chase, que je n’avais absolument pas lu les deux premiers et que si je ne l’avais pas su, je n’aurais jamais deviné qu’il s’agissait d’une série. Vous pouvez donc vous lancer sans avoir lu les précédents et déguster ces 320 pages.

A force, vous commencez à le savoir, j’ai un gros, gros, très gros faible pour les débauchés. Je les adore, ils me font rire mais surtout ce sont ceux qui deviennent les plus adorables je trouve, les plus amoureux, tout en gardant une pointe de sarcasme qui leur va si bien. Mais bien trop souvent, les débauchés n’en ont que le nom et dans les actes restent plutôt mignons. Le marquis de Dain, lui, est un débauché, un pur et dur, un vrai de vrai, une ordure dans toute sa splendeur. Au début du roman, il mérite vraiment son titre et se comporte d’une manière détestable, dépravé au possible, sans aucune considération pour autrui et imbu de lui-même à un point que ça en est presque comique.

En face de lui arrive Jessica Brent, bien décidée à entrer en guerre contre celui qui va finir par causer la perte de son frère. Cet odieux personnage va entendre parler d’elle et trouver à qui parler, elle y est bien déterminée. Armée de son seul courage, de son sens de la répartie, de son cerveau qui réfléchit à toute vitesse et d’une arme, elle compte bien mettre un peu de plomb dans la cervelle de Dain et obtenir qu’il laisse son crétin de frères en paix. Un beau programme qui ne va pas se dérouler sans accros : Dain est bien pire que ce qu’elle imaginait mais surtout il est bien trop irrésistible pour son propre bien !

Quel couple mais quel couple ! Ils nous offrent des dialogues savoureux aux répliques piquantes. L’alchimie, entre Jessica cette héroïne pas loin d’être considérée comme une vieille fille et pas toujours très conventionnelle (elle tient bien de sa tantine) et Dain ce héros imbuvable mais bien trop charmant qui réalise trop tard à qui il a affaire, frôle la perfection. Leurs scènes sont pleines d’intelligences, toujours justes sans le besoin d’en faire des caisses, leurs caractères opposés et si complémentaires nous sont parfaitement dévoilés au fil des pages. Ils vont essayer de résister, de combattre, surtout Dain, mais ils devront tous les deux s’avouer vaincus … ou vainqueurs !

Loretta Chase maîtrise son histoire du début à la fin, rien n’est laissé au hasard. Elle trouve le moyen de nous faire glousser tant et plus mais de manière subtile. Je sais, c’est bizarre dit comme ça mais le fait est que ce n’est pas un livre à proprement parlé hyper drôle mais elle a réussi à nous y glisser des passages absolument géniaux. Elle ne nous fait donc pas que rire, oh non, elle trouve aussi le moyen de serrer notre petit cœur avec des passages pleins d’émotions, des passages qui finalement reviennent à un thème principal du roman, celui de l’acceptation. L’acceptation d’autrui mais aussi l’acceptation de soi. Un message discret et caché derrière une belle enveloppe mais qui m’a vraiment marquée dans tout le roman et que je trouve parfaitement bien très traité l’air de rien … Rajoutez à cela un zeste d’aventures et c’est le combo gagnant.

Une conclusion : profitez vite de cette réédition pour découvrir l’une des meilleures romances du genre !

Immanquablement Vôtre,
Melwasul

P.S : J’ai véritablement adoré Dain, c’est le genre de héros parfait et puis, à un moment, dans ma lecture, j’ai fait tilt. Son prénom n’est presque jamais utilisé et pourtant, il est tellement révélateur : Sebastian ! Cela ne vous fait penser à personne ?…

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