Titre : La musique des sombres passions (Secrets #3)
Auteur : Julie Garwood
Éditeur : J’ai lu – Aventures et Passions
Date de parution : 04 novembre 2015
Résumé
Beauté légendaire, la princesse Gabrielle est convoitée par tous les barons de la cour du roi Jean. Celui-ci la promet à un vieux laird écossais afin d’assurer la paix dans les Highlands. Partie rejoindre son futur époux, Gabrielle tombe sur une échauffourée entre clans ennemis et sauve d’une mort atroce un jeune guerrier, Liam. Prise dans la tourmente des machinations politiques, calomniée par une femme jalouse, elle est honnie par tout le monde. Colm MacHugh, le frère de Liam, qui s’estime redevable envers elle, demande alors sa main. Ce barbare à la crinière blonde, auquel certains prêtent des pouvoirs surnaturels, est l’homme le plus craint d’Écosse. Mais il ne s’attendait pas à ce que sa jeune épouse se révèle si rebelle à son autorité…
Avis de Melwasul
note 10
Julie Garwood, c’est l’auteur grâce à qui j’ai découvert la romance historique, c’est elle qui m’a fait rentrer dans le bain avec Sur ordre du roi (qui va bientôt être réédité)(joie) il y a de cela sept ou huit ans. Celle grâce à qui je vous parle régulièrement de romances historiques, celle à qui je compare un certain nombre de ces romances que je lis. Bref, je vous l’ai déjà dit un certain nombre de fois mais quand on me demande un auteur du genre, c’est toujours elle qui arrive en premier. Donc quand j’entends parler d’un roman inédit en français, faisant parti d’une série que j’ai adoré, vous pouvez être sûrs que je vais me jeter dessus et le dévorer. Ce que j’ai bien évidemment fait avec La musique des sombres passions.
Et je me suis régalée. Du début à la fin, j’ai retrouvé la plume de Mme Garwood que j’aime tant. Son humour, ses héros au fort caractère, ses aventures trépignantes, ses dialogues croustillants, ses méchants méchamment méchants, sa douceur, son amour, tous ces petits éléments qui font que les romans de l’auteur sont vraiment à part. Un roman qui a réussi pendant quelques heures à me faire sourire, à me faire rire alors que le cœur n’y était pas.
On retrouve un peu le même schéma que dans les deux tomes précédents Le secret de Judith et Le maître chanteur. Un vrai Laird des Highlands, fort, courageux et fier, un brin borné, qui évidement à en horreur les anglais et qui ne ménage pas ses efforts pour protéger son clan et sa famille mais qui va se retrouver complètement démuni face une petite lady anglaise (ou presque) qui finira par le mener par le bout du nez bien malgré lui. Colm, comme ses amis et alliés Iain et Brodick avant lui, tombe fou amoureux de sa petite princesse anglaise Gabrielle.
Gabrielle qui a un lien de parenté avec Brodick (enfin plutôt sa femme)(Brodick qui vraiment commence à avoir trop d’anglais dans son entourage) et qui sauve la vie du frère de Colm. Plusieurs raisons qui vont le pousser à la prendre sous son aile, à la protéger même si pour cela il doit l’épouser. Ce à quoi il ne s’attendait pas, c’est au caractère bien trempé de la jeune femme et à la présence de ses gardes. Gabrielle n’est absolument pas le chaton inoffensif qu’il espérait mais bien une femme courageuse, un peu casse-cou et qui n’est pas prête de se laisser dicter sa conduite. Une héroïne comme je les adore et comme Julie Garwood sait si bien les réussir.
J’ai beaucoup apprécié l’histoire autour du trésor familiale, de ce petit conté et de cette légende qui amène un petit quelque chose en plus dans cette histoire de convoitise où par moment nous ne savons plus qui exactement est pour qui. Encore de sombres complots, des alliances et des mésalliances, des histoires familles, de vieilles querelles et une aventure qui nous laisse pas le temps de nous ennuyer entre rire et sourire.
Comme je l’ai dit plus haut, j’ai beaucoup aimé nos deux héros mais j’ai aussi adoré retrouver les héros des tomes précédents, les voir évoluer maintenant qu’ils sont heureux et amoureux. J’ai adoré les petits rappels sur les évènements des deux premiers romans et voir les liens entre les trois. Un petit plaisir en plus. Autre petit plaisir : les personnages secondaires, que ce soit le frère de Colm ou les gardes de Gabrielle. Surtout ses gardes, qui auront réussi à vraiment m’émouvoir et à me mettre la larme à l’œil dans un passage que je regrette un peu mais qui était finalement inévitable : il arrive un moment où l’oiseau déploie ses ailes.
Vous l’avez compris, encore une réussite que je ne peux que vous conseiller de lire si vous aimer le genre. Une dernière petite remarque, il n’est pas nécessaire d’avoir lu les deux précédents, Julie Garwood expliquant bien qui est qui mais c’est quand même bien plus délicieux.
Musicalement Vôtre,
Melwasul