Chroniques éclairs #3

La Vénus en velours

Je lis énormément, je lis vite, bien plus vite que je n’écris mes chroniques… Ainsi, chaque mois, il y a une tonne de livres dont je n’ai pas le temps de vous parler. En général, je mets toujours un petit mot sur Goodreads mais tout le monde n’y a pas accès. C’est en réfléchissant à tout ça, à ces articles, à ce nouveau rendez-vous sur le blog, au temps qui ne me permet pas de faire tout ce que je voudrais faire, que j’ai décidé de créer un nouveau rendez-vous, celui des Chroniques éclairs. Quand l’envie me prendra, un article sur un ou deux livres lus et dont je n’ai pas le temps (ou l’envie) de parler plus en détail.

Titre : La Vénus en velours (The Dressmakers #3)
Auteur : Loretta Chase
Éditeur : J’ai lu – Aventures et Passions
Date de parution : 25 janvier 2017

Résumé

Charmé par Léonie Noirot, une brillante couturière, Simon Blair lui lance un défi audacieux. Il en faut plus pour déstabiliser la belle mais pas moins pour faire chavirer les cœurs.
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Avis de Melwasul
note 10

Juste après avoir commencé ma lecture j’ai bien compris qu’il ne s’agissant pas d’un livre unique mais bien du troisième tome d’une série sur les sœurs Noirot dont je n’avais pas lu les précédents. Tant pis pour moi, j’ai continué ma lecture et finalement j’ai passé un très bon moment, l’auteur laissant quelques indices sur ce qui s’est passé précédemment. Mais c’est dommage, ça enlève quelque chose à l’histoire de ne pas avoir toutes les cartes en mains.

L’histoire est donc celle de Léonie, la troisième sœur Noirot, la seule encore célibataire. Les sœurs Noirot, modistes et couturières d’origines françaises et qui sont devenues la Maison de couture la plus en vue de Londres. Léonie qui va faire un pari le marquis de Lisburne, Simon Blair, de retour sur le continent après une longue absence et qui a un lien de parenté avec les beaux-frères de Léonie. L’objet du pari : rendre la maladroite et peu attrayante Gladys, cousine de Simon, en coqueluche de la saison londonienne. Si elle gagne, il lui cède son Botticelli, celui grâce auquel ils se sont rencontrés. Si elle perd, elle lui doit quinze jours de son temps.

En parallèle à cette histoire, il y a toute l’intrigue autour du poète de cousin de Simon. Une enquête qui ne m’a pas vraiment passionnée, surtout que j’en avais deviné le dénouement dès le départ. Bref, ça n’apporte pas grand-chose, surtout des longueurs finalement et un petit désintérêt même pour certains passages. C’est surtout que le complot n’est pas assez développé, cela reste trop superficiel comme un peu toute l’histoire en fait. J’ai eu l’impression que tous les éléments étaient mal assemblés, que le ciment qui est censé les unir était absent.

Heureusement, les scènes entre Léonie et Simon rattrapent le roman. Ils sont drôles, leurs disputent sont savoureuses et puis il y a attraction entre eux, ils envoient de bonnes ondes, leur duo fonctionne très bien. C’est vraiment dommage que finalement il n’y ait pas assez de passages de cette qualité. Au final, le livre se laisse lire mais est un peu décevant. (Ce qui ne m’empêche pas d’avoir envie de lire les deux premiers et d’avoir dévoré le suivant, Les ducs préfèrent les blondes dont je vous parle demain).

Retrouvez cette série sur le blog:
Sur la soie de ta peau #1
Scandale en satin #2
Les ducs préfèrent les blondes #4

Titre : Le dernier des débauchés (Les débauchés #4)
Auteur : Loretta Chase
Éditeur : J’ai lu – Aventures et Passions
Date de parution : 01 février 2017

Résumé

La jeune journaliste Lydia Grenville va donner du fil à retordre au duc d’Ainswood dans cette romance historique de Loretta Chase.

Avis de Melwasul
note 10Je profite de cet article de chroniques éclairs pour vous parler d’une des parutions à prix découverte des éditions J’ai Lu pour Elle en février : Le dernier des débauchés, quatrième tome de la série Les débauchés de Loretta Chase et qui fait suite au merveilleux Le prince des débauchés. En fait, peut-être que j’avais trop en tête Le prince des débauchés pour pouvoir savourer à sa juste valeur Le dernier des débauchés qui m’a un peu déçue.

Nous avons déjà croisé notre débauché, le duc d’Ainswood, Vere, dans une fâcheuse posture dans le tome précédent, j’étais donc impatiente de voir ce qu’allait en faire Loretta Chase ici. Première déception, c’est qu’il n’est pratiquement pas fait mention de ce qui s’est passé avant. Un certain temps est passé depuis et les faits sont mentionnés que trop rarement et trop rapidement. Dommage. Vraiment, vraiment dommage, j’ai eu l’impression que l’auteur m’avait volé un bout de mon histoire. Nous commençons donc directement par la rencontre mouvementée entre Lydia et Verve qui finit littéralement les fesses par terre après avoir pris un bon coup de poing de la part de notre héroïne. Une entrée en la matière qui promettait le meilleur !

Si j’ai apprécié Verve, son évolution, ses contradictions, son acceptation, j’ai totalement adoré le personnage de Lydia. Journaliste dont le but est de sauver ceux qui ont besoin d’aide et personne pour les écouter. Elle n’hésite pas à lancer dans des enquêtes dangereuses pour écrire l’article du siècle mais surtout pour apporter son aide. C’est plus fort qu’elle, elle ne peut résister à l’appel du mystère, et se retrouve ainsi à aider la jeune Tamsin qu’elle vient de sauver de la prostitution, en menant l’enquête sur des bijoux qui lui ont été volés à son arrivée à Londres. Évidemment, elle va finir par entraîner avec elle Verve parce qu’elle commence à en avoir sérieusement marre qu’il se mette entre ses pattes et lui ruine ses enquêtes ! Un duo qui va faire des étincelles, ils sont aussi têtus l’un que l’autre et il est hors de question que Lydia se laisse dicter sa conduite par un duc aussi beau soit-il.

Le roman est vraiment drôle, j’ai retrouvé avec plaisir les personnages du tome précédent, il y a de beaux passages, le duo marche très bien, les personnages secondaires sont vraiment attachants et amènent quelque chose en plus mais sur la fin, le roman dérape complètement. En fait, il dérape au début en occultant les évènements du Prince des débauchés, et sur la fin, quand tout part dans tous les sens, que l’héroïne, du jour au lendemain, oublie un peu quelle était sa passion, que les histoires s’emmêlent un peu trop vite et perdent en qualité.
Mais bon, je crois surtout que je deviens difficile car même si j’ai un peu râlé, j’ai passé un excellent moment et cela a été un vrai plaisir que de terminer cette série avec ce couple attachant. Un bon moment de lecture mais dont il ne faut pas faire la comparaison avec le tome précédent.

Rapidement Vôtre, Melwasul

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