L’assassin du train de Jessica Fellowes

Titre : L’assassin du train (Les sœurs Mitford enquêtent #1)
Auteur : Jessica Fellowes
Éditeur : Le livre de poche
Date de parution : 09 mai 2019

Résumé
Les sœurs Mitford enquêtent

1919. Nancy Mitford, l’aînée de la famille, est une jeune femme pétillante et romanesque à l’aube de ses dix-huit ans. Louisa Cannon, sa domestique et confidente, est arrivée sous peu au service de la famille Mitford. Mais tout bascule le jour où elles se retrouvent embarquées dans une sombre affaire : le meurtre de l’infirmière Florence Nightingale Shore à bord de l’express de 15 h 20.

S’inspirant d’un fait réel – une affaire encore non élucidée à ce jour –, ce roman captivant nous emmène dans l’Angleterre de l’entre-deux-guerres, des milieux défavorisés aux fastes de la High Society, à travers les aventures de Nancy et Louisa, toutes deux devenues complices et bien décidées à trouver l’assassin du train.

Avis de Stéphanie
note 5

Comme d’habitude, je fais tout dans le désordre. Parfois, je me demande si j’arriverais jamais à me discipliner.

Après avoir lu et beaucoup aimé le deuxième tome de la série Les Sœurs Mitford Enquêtent à savoir « Le Gang de la Tamise », j’ai décidé de lire le premier.
Même si le début m’a semblé assez long, j’ai vraiment adoré « L’Assassin du Train ».
Comme dans le 2e tome, j’ai trouvé dans ce roman une toile de fond à la Agatha Christie. En revanche, je trouve l’écriture de Jessica Fellowes et ses personnages bien plus séduisants et accrocheurs que ceux de Christie.
On y fait notamment la rencontre de Louisa, Guy, Harry et bien entendu de l’ensemble de la famille Mitford.

J’ai adoré voir à quel point Louisa, Guy et Nancy se mettent en tête de résoudre une enquête classée sans suite faute de preuves et de suspects. Chacun d’eux s’engage à rendre justice à cette pauvre Florence Shore, lâchement assassinée dans un train, pour des raisons qui leur sont propres.

Louisa tente d’aider Guy et échapper son oncle malfaisant, Guy désire devenir un policier chargé d’enquêtes sérieuses et être reconnu et respecté tant par ses collègues que par sa famille, Nancy rêve de devenir adulte et de résoudre des mystères en vue de vivre une vie bien plus palpitante que ce qu’elle a connu jusqu’alors.
Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans ces romans extrêmement prometteurs et, de préférence, de le faire dans l’ordre.
J’espère ne pas froisser les admirateurs d’Agatha Christie mais je crois bien que Jessica Fellowes n’a rien à lui envier, si ce n’est la renommée.

Stéphanie

Chroniques de Downton Abbey de Jessica Fellowes & Matthew Sturgis

Titre : Chroniques de Downton Abbey
Auteur : Jessica Fellowes & Matthew Sturgis
Éditeur : Editions Charleston
Date de parution : 09 octobre 2015

Résumé
LES COULISSES DES TROIS SAISONS

La Grande Guerre est finie, mais Downton Abbey reste marqué. Le monde a changé, offrant de nouveaux défis et de nouvelles rencontres. À l’ombre des murs du château, intrigues, amours et rivalités se succèdent rapidement. Les Chroniques de Downton Abbey vous introduisent chez les Crawley, et parmi leurs domestiques, amants, amis et invités.
Flânez dans l’atmosphère fébrile des offices, glissez un oeil dans les luxueuses chambres à coucher. Devenez familier de tous les aspects de leur vie : habitudes quotidiennes, réceptions et jusqu’à leurs craintes et leurs espoirs les plus secrets.

Une iconographie exceptionnelle, avec des photos, des portraits et des souvenirs d’époque.

Avis de Melwasul
note 10

Le monde de Downton AbbeyAu mois de septembre, je vous avais présenté un petit bijou, Le Monde de Downton Abbey, magnifique ouvrage sur la célèbre série britannique Downton Abbey, mondialement connue. Il s’agissait du livre compagnon des deux premières saisons, véritable mine d’informations sur la série, le tournage, les acteurs mais aussi l’histoire de l’Angleterre au début du XXème siècle. Ce second opus, lui, est consacré à la troisième saison mais plus généralement aux personnages. Les secrets sur la série et les changements que connaît le monde à cette époque charnière (la fin de la Grande Guerre) nous sont présentés à travers les portraits de chaque personnage.

PréfaceComme le premier, le livre commence par une préface de Julian Fellowes dans laquelle il revient notamment sur la création des personnages et ses inspirations. Ensuite, ce beau livre est partagé en 16 parties : Le comte et la comtesse de Grantham, M. Carson et Mme Hugues, Lady Mary Crawley, M. Thomas Barrow (un de mes chouchous), Mme Isidore Levinson, M. John Bates, Lady Sybil et M. Tom Branson (mes autres chouchous), M. Alfred Nugent, Lady Edith Crawley, Mme Patmore et Daisy, M. Matthew Crawley, Mme John Bates, Mme Reginald Crawley, Melle Sarah O’Brien, La comtesse douairière de Grantham, les coulisses.

1476166_492651794247875_3752700763918772690_nChaque personnage nous est présenté, comment il a été créé, quelles sont les personnes qui l’ont inspirées (il s’agit parfois de membres de la famille des acteurs !). Nous voyons leur évolution à travers les trois saisons, ce que la Première Guerre Mondiale a changé chez eux mais aussi comment ils vivent le changement qui en suit, le passage vers un monde moderne, plus ou moins bien accepté suivant les générations et la classe sociale. Des petites explications sur leur comportement, des mots des acteurs sur la personne qu’ils incarnent, comment ils s’y sont pris pour le faire au mieux, pour leur correspondre de la manière la plus fidèle possible. Sur ce qu’ils ont aussi dû changer dans leur attitude pour que cela colle et comme cela a vraiment été parfois difficile pour eux.

Fotor_145089114695610Chaque partie présente bien quel est le rôle de chacun, ses attributions, ses journées mais aussi les échelons qu’ils peuvent grimper et ce qu’ils sont prêts à faire pour. Que ce soit au sous-sol ou dans les étages, chacun à sa place même si elle n’est pas toujours évidente à trouver comme c’est le cas pour Tom, qui après avoir épousé Sybil, se retrouve entre les deux. Pas accepté en haut, mais ne faisant plus partie du bas, c’est à lui de se faire sa place malgré tout et heureusement, il sera aidé par Matthew qui a connu ce rôle de nouvel arrivant à Downton pas complètement désiré.

Fotor_145095676255527A travers la présentation de ses personnages, Jessica Fellowes et Matthew Sturgis nous présentent des pans entiers de l’histoire du Royaume-Unis, sur son après-guerre, sur ce nouveau monde en pleine évolution. Une manière vraiment ludique de raconter l’air de rien l’Histoire. Je vous en avais déjà parlé lors dans une chronique précédente (La Mer en Hiver de Susanna Kearsley), j’adore l’Histoire mais pour ce qui est des dates je suis nulle et j’oublie les choses assez facilement. J’ai donc ici redécouvert certains éléments et notamment autour de l’indépendance de l’Irlande. Je connaissais certains points mais j’ai découvert de nouveaux détails vraiment intéressants. Un livre donc intéressant pour nous refaire découvrir la série et ses personnages mais aussi d’un point de vue historique.

Fotor_145095670358920En parlant du côté historique, on découvre aussi d’anciens objets pas forcément toujours utilisés de nos jours ou alors qui ont bien changé (je pense notamment à l’invention du petit électro-ménager). Des ciseaux aux tampons en passant par les porte-bouteilles, livres de recettes et registres d’époque, billets de bateaux ou encore chapeaux et lettres ou encore premières voitures … Des objets pour certains recréer spécialement pour la série et d’autres qui ont une vraie valeur historique et dont il fallut prendre grand soin sur le tournage ! Bref, encore de petites choses à découvrir et forts intéressantes.

Fotor_145095656968752Pour finir, juste deux mots sur le livre-objet en lui-même et je pense qu’avec les photos que j’ai mis dans l’article vous ne serez pas surpris si je vous dis qu’il est magnifique. Aussi beau que le premier, avec de sublimes photographies parfois en double page, parfois en page simple ou encore glissées ici et là. Du papier épais, glacé, des polices d’écritures variées, une mise en page aérée, un vrai bonheur de lecture et visuel.

9781250091550Encore un coup de cœur et je vais croiser les doigts pour que les autres livres de Jessica Fellowes sur Donwton Abbey soient également traduits. Je pense par exemple à A Year in the Life of Downton Abbey: Seasonal Celebrations, Traditions, and Recipes (Un an dans la vie de Dowton Abbey : Célébrations, Traditions et Recettes) mais surtout Downton Abbey – A Celebration: The Official Companion to All Six Seasons (le livre compagnon des 6 saisons !)(il me le faut !). Un moyen pour les fans comme moi de faire durer un peu plus la série et de la rendre immortelle. Allez, on va croiser les doigts très, très fort (et au pire, ça me fera travailler mon anglais …).

Amoureusement Vôtre,
Melwasul

Le monde de Downton Abbey de Jessica Fellowes

le monde de downton abbey
Titre : Le monde de Downton Abbey
Auteur : Jessica Fellowes
Éditeur : Charleston
Date de parution : 11 octobre 2013

Résumé
Série télévisée britannique créée par Julian Fellowes, Downton Abbey met en scène la vie de la famille Crawley et de leurs domestiques à Downton, une demeure anglaise dans les années 1910.
Depuis sa création en 2010, et sa première diffusion en France en décembre 2011, cette série connaît un succès d’audience et critique sans précédent.
Dans ce livre compagnon officiel des saisons 1 et 2, les fans sont conviés derrière les portes du manoir pour une visite exceptionnelle. Construit autour de grands thèmes (la famille, la vie quotidienne, les relations maîtres/ domestiques, le style…), ce livre fait la part belle aux personnages de la série. On y découvre des révélations inédites sur le tournage, la vie des acteurs. Superbement illustré, Le Monde de Downton Abbey analyse le contexte politique et social de cette époque et présente, grâce à des documents d’époque, les hommes et les femmes qui ont inspiré la série.

Avis de Melwasul
note 4

Comment commencer ma chronique sans vous dire que cet ouvrage est une petite merveille. Une pépite pour les fans de Downton Abbey, célèbre série britannique au succès planétaire, mais pas que. En plus d’être une mine d’informations sur la série, c’est un livre d’histoire sur l’Angleterre du début du 20ème siècle, sur ses coutumes, son monde, ses gens de chaque côté de la barrière et les bouleversements qui l’ont changée pour en faire ce qu’Elle est aujourd’hui. Pour vous dire, mon grand-père qui ne connait absolument pas la série (et que ça n’intéresse pas ^^) s’est régalé en feuilletant le bouquin qu’il ne voulait plus me rendre ! 😀

IMAG0779 4Le livre est composé d’une préface plus qu’intéressante de Julian Fellowes scénariste et coproducteur de la série puis de 9 parties ayant toutes un thème particulier. De la vie de famille à la société en passant par une question de style ou encore l’amour et la guerre sans oublier le changement, le manoir et son domaine ainsi que le personnel de maison et bien sûr, les coulisses. Dans chaque partie, un lien essentiel, la cohabitation entre la noblesse anglaise et leurs employés de maison.

IMAG0777 4On en apprend plus sur le passé de certains personnages, sur leur création ou les personnes réelles qui les ont inspirés. Tant d’éléments qui nous permettent d’apprécier un peu plus la série. Tout comme les commentaires des acteurs qui ponctuent le texte de Jessica Fellowes et nous montrent leur ressenti et ce qu’ils ont eux-mêmes apporté à leur personnage. Sans oublier toutes les informations sur le tournage de la série. Comme par exemple que, comme à Downton, la différence entre les sous-sols et la demeure est très marquée. Ils ne tournent pas au même endroit et les différents acteurs ne se côtoient pas sauf quand les domestiques montent dans les étages pour s’occuper de la famille Crawley. Ce qui, comme ils l’avouent eux-mêmes, les met vraiment en conditions pour jouer leurs rôles.

IMAG0783 4Des informations donc sur la manière dont les épisodes sont construits, le travail de recherches des décors (rien n’est laissé au hasard) et le temps que cela prend. De vraies surprises pour ma part. Je sais bien que les épisodes ne sont pas faits dans la continuité, d’une traite mais c’est quand même autre chose que de le découvrir dans les détails. En fait, inconsciemment, on sait, mais on ne se rend absolument pas compte.

IMAG0782 4Ensuite, il faut aussi parler de la qualité du livre-objet en lui-même. Sublime. Un papier épais et glacé, des photos absolument somptueuses et qui laissent rêveurs. Le montage entre textes et images est varié et rend la lecture des plus agréables. Même les légendes des illustrations se dévorent et recèlent d’informations. C’est un vrai sans-faute. Avec la passion que j’ai pour cette série, j’attendais beaucoup de ce livre et finalement, j’en ai eu bien plus ! Un des plus beaux de ma bibliothèque.

Chroniques_de_DA___largeCe livre est le compagnon des saisons 1 & 2 mais pour ceux qui n’ont pas encore fini de les regarder, rassurez-vous, rien n’est spoilé ou alors cela ne m’a vraiment pas marqué donc c’est trois fois rien. Un essai plus que concluant qui va me faire foncer en librairie au mois d’octobre. Car oui, bonne nouvelle, le compagnon officiel de la saison 3, toujours par Jessica Fellowes, Chroniques de Downton Abbey sera publié par les éditions Charleston le 9 octobre (oui, encore, c’est un peu la fin du monde niveau parutions)(heureusement que Noël arrive pas très loin derrière …).

Downton’ment vôtre,
Melwasul

Chroniques éclairs #2

Chroniques éclairs
Je lis énormément, je lis vite, bien plus vite que je n’écris mes chroniques… Ainsi, chaque mois, il y a une tonne de livres dont je n’ai pas le temps de vous parler. En général, je mets toujours un petit mot sur Goodreads mais tout le monde n’y a pas accès. C’est en réfléchissant à tout ça, à ces articles, à ce nouveau rendez-vous sur le blog, au temps qui ne me permet pas de faire tout ce que je voudrais faire, que j’ai décidé de créer un nouveau rendez-vous, celui des Chroniques éclairs. Quand l’envie me prendra, un article sur un ou deux livres lus et dont je n’ai pas le temps (ou l’envie) de parler plus en détail.

la veangeance nous va si bien
Titre : La vengeance vous va si bien (Les gentlemen de Fallow Hall #2)
Auteur : Lorraine Heath
Éditeur : Harlequin – Victoria
Date de parution : 01 janvier 2017

Résumé
Drake Darling ne souhaite qu’une chose : donner une bonne leçon à l’orgueilleuse lady Ophelia…

Avis de Melwasul
note 4

Ahhh après un premier tome, Le duc qui fuyait l’amour, qui avait été une très bonne surprise, j’ai été un peu déçue par ce second tome. Un second tome un peu particulier dans lequel j’ai détesté l’héroïne dès les premières lignes avant de détester le héros dans les chapitres suivants, pratiquement jusqu’à la fin.

A tel point qu’à un moment donné je me suis demandée comment cette histoire allait-elle finir et surtout, si elle allait finir un jour. Je vous explique pourquoi très rapidement.
Drake, notre héros, a été élevé par une riche famille (c’est une sorte de frère d’adoption de Grace) mais il n’a absolument pas une seule goutte de sang-bleu, ce qui fait qu’il est plutôt mal accepté dans la société londonienne même s’il a réussi de lui-même. Ophelia, meilleure amie de Grace, elle, fait partie de ces personnes indignées qu’un tel roturier fréquente leur cercle et le lui fait bien sentir. C’est une véritable peste (et je reste polie). Sauf qu’un jour, on ne sait comment, Ophelia finit dans une rivière et c’est Drake qui la sauve. Drake qui va vite découvrir qu’elle a perdu la mémoire et va alors décider de se venger en lui faisant croire qu’elle est une de ses servantes. Un mensonge qui ne devait durer qu’une seule journée et qui va pourtant s’éterniser alors qu’il va apprendre à connaître la vraie Ophélia.

Et c’est là que j’ai eu envie de détester notre héros qui fait durer le plaisir un peu trop longtemps à mon goût, Drake étant l’arroseur-arrosé qui est pris dans les filets d’Ophelia. Si petit à petit j’ai fini par les apprécier, j’ai trouvé que cette partie vengeance / amnésie trainait trop en longueur, je ne me suis pas ennuyée mais pas loin. Heureusement, une fois la grande révélation, la suite est beaucoup plus passionnante, on revient vraiment sur ce qui fait que Ophelia est ce qu’elle est, sur pourquoi elle est tombée dans la rivière, sur son passé mais aussi sur ce qui forge la vraie personnalité de Drake. Bref, sur cette dernière partie, j’ai retrouvé la plume de Lorraine Heath, son humour, sa tendresse, son talent pour dépeindre les émotions de ses personnages, avec une intrigue bien ficelée, bien menée et une fin heureuse finalement très bien travaillée et pratiquement parfaite.
Mon seul reproche, c’est vraiment cette partie au milieu avec l’amnésie qui traîne trop en longueur et qui a failli me faire arrêter ma lecture. Heureusement, je me suis accrochée et je lirai le troisième tome avec grand plaisir à sa sortie.
Retrouvez cette série sur le blog:

Le duc qui fuyait l’amour #1

Titre : Valse de minuit (Le club des gentelment #1)
Auteur : Tessa Dare
Éditeur : J’ai lu – Aventures et Passions
Date de parution : 01 février 2017

Résumé
« Ce soir, Morland dansera avec moi ! » Lady Amelia d’Orsay sait bien qu’il n’y a aucune chance pour que celui que l’on surnomme le Duc de Minuit l’invite ce soir-là. Riche comme Crésus, il fait partie du club le plus privé de Londres, et a toute la gentry à ses pieds. Alors qu’elle-même se sait parfaitement insignifiante. N’empêche que, de gré ou de force, ils valseront. Car Amelia a une requête pressante à lui adresser concernant son idiot de frère. Jack a beau être totalement irresponsable, elle l’aime tendrement, et cela lui donne toutes les audaces. Toutes ? Pas sûr. Osera-t-elle devenir… duchesse ?

Avis de Melwasul
note 4

Au mois de février, les éditions J’ai Lu pour Elle font une super action avec tout pleins de rééditions de leurs romans à un prix découverte en format papier : 3,95€. Et notamment, Valse de minuit, premier tome de la série de Tessa Dare Le club des gentlemen que je n’avais pas encore lue. Et j’ai passé un excellent moment.

J’adore Tessa Dare et notamment sa dernière série Les Héritières qui est un vrai régal (même si j’adore aussi sa série Spindle Cove), j’étais donc très curieuse de découvrir Le club des gentlemen avec Valse de minuit. Et ce fut une bonne découverte même si je n’y ai pas retrouvé la folie, l’humour, les émotions de ses dernières publications, je me suis régalée.
L’histoire, c’est celle d’Amelia, qui pour sauver son frère de la ruine décide de voler au Duc de Minuit sa valse de minuit, la seule qu’il danse depuis qu’il a fait son retour dans le monde. Elle va tout faire pour le convaincre de lever la dette de son frère, ce qu’il va refuser. Entre temps, ils vont découvrir qu’un de leur ami commun, Leo, a été assassiné et Amelia décide d’accompagner le duc et de ses connaissances pour annoncer la nouvelle à la sœur de Leo. A cette occasion elle va découvrir l’existence du club des gentlemen, de l’histoire de jetons un peu particulier et d’un cheval à la retraite convoité de tous. Une nuit qui va se finir par un mariage avec le Duc pour éviter que sa réputation soit ruinée et pour sauver son frère.

Le gros point fort de ce roman, ce sont les personnages. Un héros limite asocial, un brin névrosé, totalement arrogant, mais qui cache un cœur en or exactement comme je les adore et qui est pratiquement parfait du début à la fin. Une héroïne au caractère bien trempé, qui dit ce qu’elle pense, et qui ne cède que pour mieux se révolter quelques instants plus tard. Des personnages secondaires qui sont essentiels à l’histoire, une intrigue autour du club et de la mort de Leo toujours pas réglée et qui promet d’être un vrai fil rouge sur toute la série.
Même si ce n’est pas aussi génial que les derniers, qu’il y a un peu moins de folie et d’humour, un tout petit creux vers le milieu, je me suis régalée et j’ai vraiment hâte de lire la suite avec les deux autres gentlemen qui promettent le meilleur.
Rapidement Vôtre,
Melwasul

Mariage à l’écossaise de Tessa Dare

Titre :Mariage à l’écossaise (Les héritières #3)
Auteur : Tessa Dare
Éditeur : J’ai lu – Aventures et Passions
Date de parution :05 octobre 2016

Résumé
Comment faire ses débuts dans le monde quand on est une jeune fille anxieuse et d’une timidité pathologique ? Madeline Gracechurch est une godiche et elle le sait. Incapable d’affronter le badinage de la haute société, elle s’est inventé un soupirant pour qu’on lui fiche la paix : un fringuant Écossais, le capitaine Logan MacKenzie, qu’elle aurait rencontré à Brighton, et qui est fou d’elle car, dans sa correspondance avec ce fiancé imaginaire, Madeline a toutes les audaces. Fort heureusement ses missives, égarées dans quelque caserne lointaine, resteront à jamais scellées.
C’est ce qu’elle croyait, jusqu’au jour où Logan MacKenzie vient frapper à sa porte bien décidé à exiger tout ce qu’elle lui a promis dans ses lettres !

Avis de Melwasul
note 10

Note à moi-même : ne plus jamais lire de romans de Tessa Dare dans le RER. C’est ce que je viens de faire avec la première partie de sa dernière publication française, Mariage à l’écossaise, troisième tome de sa série sur Les duchesses. Une plutôt bonne idée, je n’ai pas vu le temps passer mais il y a un mais. Je n’ai pu m’empêcher de glousser un certain nombre de fois, de ricaner comme une gamine à plusieurs reprises, essayant de me retenir pour ne pas attirer les regards des autres voyageurs …

Il faut dire que ce n’est pas de ma faute, Tessa Dare nous offre ici encore une romance historique totalement loufoque, déjantée, du moins sur le pitch de départ, comme elle sait si bien le faire. D’ailleurs, il en serait autrement, ce grain de folie en serait absent que je serais totalement déçue. C’est ce que j’attends avec elle maintenant : de l’humour, beaucoup d’humour, de la folie, des personnages hauts en couleur et touchants, pléthore d’émotions et quelques couinements. Une fois encore, on peut dire que j’ai été servie !

Mais revenons-en à ce point de départ absolument génial. Maddie, jeune lady anglaise à la timidité maladive, je dirais même au-delà de la timidité, c’est une véritable phobie pour elle que de se retrouver devant des inconnus ou face à la foule, il est donc pour elle inimaginable de faire son entrée dans le monde, d’assister à des bals dont seule l’idée la rend déjà malade. C’est pourquoi au retour d’un séjour à Brighton, elle décide de s’inventer un fiancé qu’elle aurait rencontré là-bas et qui serait un capitaine écossais parti à la guerre sur le continent. Oui une idée absolument parfaite : elle va lui écrire des lettres, en recevoir « d’autres » et puis au bout d’un moment, elle le fera mourir, portera le deuil et sera tranquille jusqu’à la fin de sa vie, écraser par le chagrin, incapable d’aimer à nouveau, ses proches ne pourront rien lui dire. Un plan parfait !

Enfin, presque parfait. Huit ans après avoir inventé ce très cher capitaine MacKenzie, quatre ans après l’avoir fait mourir de manière tragique à la guerre, alors qu’elle vit paisiblement avec sa tante à Lannair Castle, château dans les Highlands que son parrain lui a légué pour qu’elle puisse y vivre avec son capitaine (avant qu’il ne meure), un homme vient frappé à sa porte. Il ne s’agit d’autre que d’un certain capitaine Logan MacKensie qui vient annoncer à sa fiancée que finalement il n’est pas mort, que c’était une terrible méprise et qu’il est prêt à l’épouser pour rattraper le temps perdu. SURPRISEEEE ! (Non mais j’ai imaginé la tête de Maddie à l’instant où elle entend ça, j’avais juste envie de hurler de rire, la pauvre.)

(Mal)Heureux hasard, le capitaine MacKenzie existait vraiment (enfin capitaine pas tout à fait, mais ce n’est pas à moi de vous raconter toute cette histoire) et a donc reçu toutes les lettres de cette jeune lady anglaise. S’il a été tout surpris au début, plutôt mal à l’aise, au fil des lettres, il s’est attaché à ces lettres, ou plutôt à ce qu’elles représentaient et il a très, très, très mal vécu « sa mort ». Un capitaine plus que jamais décidé à offrir à ses hommes les terres de Lannair Castle et à épouser se fiancée pour enfin avoir la vie qu’il espérait secrètement depuis son enfance (tellement secrètement qu’il ne le réalisera que bien plus tard). Une sorte d’accord va être passé entre les deux héros (accord dont je ne vous dévoilerai pas les termes), ils vont apprendre à se connaître, de nombreuses péripéties vont leur arriver, des lettres seront dévoilées (non mais rien que pour les lettres vous devez le lire !), ils vont vous faire rire, vous faire glousser, vous faire couiner, vous faire tomber sous leur charme et sous celui de leurs amis pour finalement arriver au happy end attendu. Mais la route ne va pas être tranquille !

Que dire de plus à part tout ce que j’ai déjà dit. C’est absolument délicieux, du pur Tessa Dare, derrière l’humour et la folie apparente, il se cache comme toujours autre chose, de bien plus touchant, qui apporte une vraie épaisseur aux romances historiques qu’elle nous offre. Parfait pour se détendre, pour oublier le temps de quelques instants le monde qui nous entoure, une auteure qui doucement mais surement est en train de devenir une de mes tops auteures d’historiques au côté de Lisa Kleypas, Julie Garwood ou encore Julia Quinn. Oui carrément !

Pasdidée’ment Vôtre,

Melwasul

Des fleurs pour la mariée de Tessa Dare

Titre :Des fleurs pour la mariée (Les héritières #2)
Auteur : Tessa Dare
Éditeur : J’ai lu – Aventures et Passions
Date de parution : 06 juillet 2016

Résumé
Depuis huit longues années, Clio Whitmore attend le bon vouloir de son fiancé Piers, marquis de Granville. Brillant avocat, il parcourt le monde et semble l’avoir oubliée. Lorsqu’elle reçoit un héritage, la jeune femme humiliée décide de reprendre sa liberté pour aller vivre dans son château du Kent.
Elle voit alors débarquer lord Rafe, le frère cadet du marquis qui, en l’absence de ce dernier, a géré les affaires familiales et espère se consacrer à la boxe, sa grande passion, dès que Clio et Piers convoleront. Il est venu pour organiser ce mariage qui sera parfait.
À un détail près : Clio est celle qu’il aime en secret depuis l’enfance…

Avis de Melwasul
note 10

Entre soleil, chaleur, plage (coquillages et crustacés), j’ai réussi à trouver un peu de temps pour vous parler du dernier Tessa Dare traduit en français. Une auteure que j’aime énormément (que j’ai eu la chance de rencontrer et qui est adorable), qui sait toujours me faire rire, me faire sourire, me faire couiner et qui s’améliore de livres en livres. J’avais beaucoup apprécié sa série de Spindle Cove, délicieusement déjantée, mais j’ai surtout eu un énorme coup de coup pour sa dernière parution française, Il était une fois un Duc, premier tome de sa série Les héritières. J’étais donc hyper impatiente de lire le second tome, Des fleurs pour la mariée, qui est aussi délicieux que je pouvais l’espérer.

Voilà huit longues (très longues) années que Clio attend que son fiancé veuille bien rentrer pour l’épouser. Malheureusement, cela n’a pas vraiment l’air de faire partie du programme de Piers qui parcourt le monde et il faut bien le dire, Clio commence à en avoir par-dessus la tête de l’attendre. Elle a bien voulu être patiente mais huit ans, ça commence à faire et même la bonne société londonienne commence à en sourire. Le jour où elle reçoit un héritage des plus conséquents (genre un château), elle décide de prendre ses cliques et ses claques et de dire adieu à son mariage. Seul souci, pour annuler les fiançailles et le mariage, il faut l’accord de Piers ou du moins l’accord de celui qui gère ses affaires en son absence : son frère Rafe.

Rafe, une sorte de paria de l’aristocratie anglaise, champion de boxe et qui est bien décidé à ne pas faire capoter le futur mariage de son frère. Il a déjà gâché assez de choses dans sa vie, prendre soin de ce qui est à son frère lui tient donc particulièrement à cœur que ce soit le vieux chien de son père ou la fiancée de Piers. Même si jusqu’à ce qu’elle débarque dans son appartement d’entraînement lui ordonnant de signer l’annulation, il ne s’en préoccupait pas plus que ça. Après quelques heures de réflexions, il décide d’aller retrouver la demoiselle dans son château et de lui organiser le mariage de ses rêves, son frère étant bientôt de retour. Je vous le dis de suite, cela ne va pas être une mince affaire que de la convaincre que ce mariage doit avoir lieu et Rafe va devoir se plier en quatre pour le lui prouver. Surtout qu’elle n’accepte de lui laisser qu’un certain nombre de jours, après quoi, si elle n’est pas convaincue le mariage sera annulé.

Vous vous en doutez bien, il y a anguille sous roche et cela ne serait pas une romance historique absolument trop couinante si le fameux Rafe n’était pas amoureux de Clio depuis toujours et si Clio n’était pas folle de Rafe depuis presque aussi longtemps. Histoire de corser la chose, ajoutez à cela un combat de boxe qui doit ramener Rafe au sommet, combat pour lequel il n’a pas vraiment le temps de s’entraîner. Sans oublier une famille un peu encombrante, des amis quelques peu fantasques (et terriblement drôles) et un toutou qui ne peut s’empêcher de se mêler de ce qui ne le regarde pas. Sans oublier le retour de Piers. Je crois que je n’ai oublié aucun des ingrédients qui font de ce roman une vraie réussite.

Ah si ! Le plus important. Deux héros absolument géniaux. Clio qui apprend tout doucement à déployer ses ailes, qui veut vivre comme une femme livre, qui a des idées pleins la tête et qui compte bien ne pas se laisser marcher sur les pieds, ni se laisser acheter (même s’il est difficile de résister à une salle remplie de gâteau, à une multitude de fleurs, aux plus beaux des tissus …)(et aux plus craquants des sourires). Rafe, lui, qui se dit insensible, a un cœur bien plus tendre qu’il ne le croit. Derrière son côté sombre, ses réparties pleines d’ironie, derrière ses poings, se cache un homme qui aime à la folie depuis toujours mais qui a trop peur de perdre la seule famille qui lui reste : son frère.

C’est frais, c’est drôle, c’est léger, c’est couinant, c’est gloussant, un brin déjanté, c’est la marque de fabrique de Tessa Dare. Une vraie réussite, peut-être pas un coup de cœur comme pour le premier mais c’est sans hésitation un 5/5. C’est juste parfait, exactement ce à quoi je m’attendais et même mieux. Tessa Dare arrive toujours à se renouveler, à nous offrir des personnages différents, des contextes différents tout en conservant ce brin de folie que j’aime tant. J’ai vraiment hâte de lire le troisième tome, Mariage à l’écossaise, prévu pour le mois d’octobre. Avant de retourner à Spindle Cove pour un cinquième tome prévu pour septembre mais en VO (il va falloir être un peu plus patient pour la version française).

Crab’ment Vôtre,
Melwasul

Il était une fois un duc de Tessa Dare

Titre :Il était une fois un duc (Les héritières #1)
Auteur : Tessa Dare
Éditeur : J’ai lu – Aventures et Passions
Date de parution : 02 mars 2016

Résumé
Petite, Isolde Goodnight croyait aux histoires merveilleuses de son père, un écrivain à succès. À vingt-six ans, l’adversité lui a fait renoncer à ses rêves d’enfant. C’est alors qu’une lettre lui annonce un héritage inattendu. Pleine d’espoir, Isolde puise dans ses derniers deniers pour rejoindre Gostley Castle. Là-bas, elle est terriblement déçue : son parrain ne lui a pas légué d’argent, mais un château sinistre ! Pire, l’ancien propriétaire y réside toujours. Un malotru balafré, qui se présente comme le duc de Rothbury et… qui est aveugle. Comment pourrait-elle décemment le chasser de cette demeure, désormais leur seul refuge à tous deux ? Le conte semble tourner au cauchemar, mais les bonnes fées ont plus d’un tour dans leur baguette.

Avis de Melwasul
note 10

Eteins la lumière ma petite Izzie chérie, je vais te raconter une histoire merveilleuse …

Je ne crois pas trop m’avancer si je vous dis que c’est LA romance historique que vous devez lire ce mois-ci ! Si vous m’aviez vu pendant ma lecture et après avoir tournée la dernière page, une sorte de puce bondissante hyperactive. Ce livre est une pure merveille, tous les ingrédients sont réunis du début à la fin pour en faire un de mes livres chouchous, de ceux que je relirais. J’ai même un peu attendu avant d’écrire ma chronique pour ne pas en faire des tonnes. Bref, ce n’est pas tout, mais il est temps que nous en venions aux pourquoi ce roman est parfait.

J’ai redécouvert Tessa Dare avec sa série Les Demoiselles de Spindle Cove dont les quatre tomes ont chacun été meilleurs que le précédent. J’avais totalement adoré son côté complètement déjanté, cette belle dose de folie et les romances qui en découlent. C’est donc sans aucune hésitation que je me suis jetée sur cette nouvelle parution, premier tome de sa nouvelle série Les Héritières, sans avoir lu le résumé, surtout après avoir vu cette couverture qui est absolument ÉPOUSTOUFLANTE ! J’ai eu un vrai coup de cœur, rien que pour elle, il fallait que le contenu soit vraiment à la hauteur. Et après avoir lu le roman, je la trouve encore plus parfaite, elle reflète tellement le livre.

Parlons-en du livre. Isolde Ophelia Goodnight vit dans un monde de contes depuis qu’elle est enfant, son père étant l’un des plus célèbres auteurs du genre. Elle est reconnue partout en Angleterre comme étant la petite Izzie Goodnight, l’enfant pour qui son père a écrit, celle pour qui tout a commencé. Sauf qu’à bientôt vingt-six ans, Izzie, après la mort de son père, comprend que finalement le conte de fées ce n’est pas pour elle. Certes elle réunit tous les atouts pour en être l’héroïne : une mère morte quand elle était très jeune, un père qui s’est endetté, elle ressemble à un vilain petit canard. Finalement, elle ne s’est pas transformée en cygne, elle ne s’est pas piquée le doigt sur un quenouille, les brigands de grands chemins ne sont pas séduisants ni animés de nobles sentiments et surtout elle n’a toujours pas rencontré son prince. Elle se retrouve juste sans maison, sans argent, seule une lettre lui annonçant un héritage vient éclaircir le ciel.

Mais elle va rapidement désenchanter. Lord Lynforth, une sorte de parrain, lui a légué ce qu’il pense être ce dont rêve toute jeune fille : un château ! Un château à la frontière avec l’Écosse totalement décrépi, pas une ruine mais pas loin, tout cassé et tout pillé. Et pour couronner le tout, habité. Habité par Ranson William Dacre Vane, onzième duc de Rothbury. Ranson qui assure qu’il est le propriétaire du château, qu’il est hors de question qu’elle vienne s’y installer et qui en plus, elle va le découvrir rapidement, est aveugle. Mais c’est sans compter l’obstination d’Izzie qui est bien décidée à s’installer malgré tout (c’est-à-dire qu’elle n’a pas trop le choix, c’est le seul toit disponible pour elle…).

Non mais vous n’imaginez même pas à quel point ce livre est génial ! C’est simple après deux pages, j’ai arrêté ma lecture pour aller chercher mes post-it. Bien m’en a pris, j’ai dû en utiliser une trentaine tellement il y a de passages marquants (et encore je n’en ai pas mis partout sinon c’était à peu près un minimum par page !!). J’ai pris un nombre incalculable de fous rires, les vrais de vrais, ceux où vous rigolez aux éclats, j’ai couiné tout autant de fois et j’ai gloussé entre les deux. Tessa Dare est toujours aussi déjantée et nous offre ici une merveilleuse version totalement revisitée de La Belle et la Bête. Ajoutez à cela cette notion de conte de fées parfaitement maîtrisée, parfaitement dosée, juste ce qu’il faut pour complètement nous embarquer dans l’aventure et nous faire sourire, rêver et nous ramener en enfance.

Je m’aperçois que je ne vous ai pas encore parlé des personnages. D’abord Ranson qui est une Bête dans toute sa splendeur, qui se retrouve aveugle et le visage ravagé pour une sombre raison (et finalement un peu drôle même si cela ne l’est pas du tout)(je me comprends). Je crois que c’est lui qui se décrit le mieux dans la première partie du roman : un vil personnage, un misérable individu sans foi ni loi, un vaurien dépourvu de cœur, une crapule, un traîne-misère discourtois. Ranson est ses monologues hilarants, Ranson qui croit bien perdre la tête avec Izzie, Ranson le sarcastique aux répliques piquantes et qui font toujours mouches mais surtout Ranson qui ne sait pas ce qu’est l’amour. Ranson dont je suis tout doucement tombée amoureuse : son côté grincheux, ses réparties, son comportement protecteur, ses yeux qui y voient si peu, son demi-sourire que l’on apprend à découvrir, son sens de l’observation et son besoin d’être aimé et d’aimer.

En face nous avons Izzie, la tellement parfaite Izzie. Elle sait exactement ce qu’elle veut, elle le dit et fait tout pour l’avoir. Elle est capable de se battre jusqu’au bout, jusqu’à l’épuisement. Elle est pleine de surprises et même si elle dit ne plus croire aux contes de fées maintenant, elle en est la parfaite héroïne. J’ai vraiment adoré, elle possède ce charme naturel, elle ne se censure pratiquement pas et dit tout ce qu’elle pense comme elle le pense. Elle tente de protéger toutes les personnes autour d’elles mais celles qui ne lui sont pas vraiment proches, même celles qui la fatiguent, même celles qui l’énervent quitte à ne plus être qui elle est vraiment. Elle est foncièrement bonne et elle possède cette part de rêve, d’amour, de folie qui manquait cruellement à Ranson. Elle est une bouffée d’oxygène, tout doucement et l’air de rien elle va le remuer, le sortir de sa zone de confort, le ramener à la vie. Et pour ça, je n’avais qu’une envie, lui dire merci et en faire mon amie.

Je ne parle pas des personnages secondaires sinon ma chronique fera 3 pages et plus de 2000 mots mais ils sont à la hauteur, largement à la hauteur de l’histoire, de l’excentricité ambiante et eux aussi nous réservent quelques surprises. Mention spéciale à Boule de Neige ! Il y a tellement, tellement de choses dont j’aimerais vous parler !

Voilà je m’arrête là mais vraiment vous devez lire ce roman ! Vous verrez que j’ai mis très peu d’extraits. C’est pour vous laisser le plaisir, le bonheur, de découvrir chaque dialogue, chaque fou rire, chaque déclaration de Ranson comme je l’ai fait. Et plus vous approcherez de la fin, plus les déclarations déclencheront des envolées de papillons dans vos poitrines. Rien que d’y penser je souris comme une idiote. Allez, je m’arrête là, je ne vais pas encore répéter comme ce roman est drôle, couinant, gloussant et à lire absolument … Vite, le second tome.

Izzie baissa la voix pour prendre un ton menaçant.
– « Je suis ton frère, Ulric. »

Féériquement Vôtre,
Melwasul

Tant qu’il y aura des ducs de Tessa Dare

Titre : Tant qu’il y aura des ducs(Les demoiselles de Spindle Cove #4)
Auteur : Tessa Dare
Éditeur : J’ai Lu pour Elle – Aventures & Passions
Date de parution : 20 août 2014

Résumé
Griffin York, le duc de Halford, ne désire pas se marier, malgré l’insistance de sa mère.
Il jette son dévolu sur une servante, Pauline Simms, et promet à sa mère de l’épouser si elle parvient à en faire la coqueluche de la bonne société londonienne en une semaine.

Avis de Melwasul
lep-note-plume-4On dit que toutes les bonnes choses ont une fin et c’est le cas ici avec le dernier tome de cette série géniale de Tessa Dare. Toujours aussi loufoque, toujours aussi déjantée mais en plus extrêmement touchant, pour faire bref, c’est toujours aussi chouette (mouette) !

Griffin, duc de Halford, n’en revient pas. Il vient de se faire kidnapper. Kidnapper par sa propre mère ! Mère qui l’emmène à Spindle Cove pour lui trouver une femme. L’Enfer s’ouvre sous les pieds de Grif qui n’arrive pas à y croire et qui ne tient absolument pas à se marier. A moins que… Sa mère a bien dit n’importe quelle femme se trouvant dans cette taverne/salon de thé ? Peut-être qu’il l’a trouvée, la femme parfaite, celle qui fera une duchesse idéale pour filer une syncope à sa mère !
Aujourd’hui est une journée sans pour Pauline. Aux éternelles moqueries dont sa sœur est la victime s’ajoute le fait qu’elle va être en retard à la taverne de Spindle Cove où elle travaille en tant que serveuse. Mais en plus, un duc et sa mère ne trouvent rien de mieux que de pointer le bout de leur nez. Et comble du comble, celui-ci décide d’un coup de faire d’elle la future duchesse. Et l’embarque immédiatement pour aller informer ses parents.

Finalement elle accepte la proposition du duc : ils laissent une semaine à sa mère pour la transformer en duchesse et en faire la coqueluche de Londres pendant que Pauline fait tout ce qu’il faut pour que cela n’arrive pas en échange de 1000 livres. C’est ainsi que va commencer un terrible bras de fer à trois entre maman Grif, Pauline et Grif. Et les conspirations vont s’enchaîner (ainsi que les mensonges) à un tel point qu’au final on ne saura plus qui est de mèche avec qui en réalité et c’est véritablement génial. Énormément de fous rires en perspectives ça je peux vous l’assurer.

Les personnages sont, comme dans les tomes précédents, très bien réussis. Pauline est vraiment une héroïne comme je les aime, elle n’a rien de la petite nature et malgré une vie difficile, elle est pleine d’entrain, de bonne humeur et d’espièglerie. Quant à Grif il est vraiment parfait. Nous l’avions déjà rencontré dans le tome 2 lors de la semaine de folie de Min et Colin (que nous retrouvons avec bonheur dans ce tome)(c’est vraiment mon couple préféré de la série), alors qu’il avait la réputation d’être un véritable débauché (il tenait d’ailleurs une maison de la débauche). Mais depuis bien des choses ont changé et il n’est plus le même. Nous découvrons petit de petit de quoi il en retourne et préparez-vous à avoir le cœur brisé. En tout cas, si Colin et Min restent mon couple préféré, Griffin, lui, est mon héros chouchou de la série.

J’ai encore une fois (et malheureusement, pour la dernière) retrouvé l’ambiance particulière de cette série de Tessa Dare. Une ambiance vraiment bizarre, absolument pas crédible (une fois de plus) mais franchement, c’est tellement bon qu’on en redemande ! J’ai gloussé tant et plus, j’ai couiné, j’ai trépigné, j’ai été énormément émue également, bien plus que dans les tomes précédents, les histoires de Pauline et surtout Grif, sont vraiment touchantes. Mais ce qui régale le plus se sont les dialogues et les différentes situations, certes abracadabrantesques, mais à mourir de rire.

Un tome parfait pour merveilleusement bien conclure cette série. Car oui, comme je le disais plutôt, il s’agit du dernier tome de la série. Une série que je vais énormément regretter, elle m’aura enchanté du début à la fin, elle m’aura fait glousser comme une pintade et je ne saurais que vous la conseiller si vous avez envie de passer un bon moment, bourré d’humour et d’amour, sans prise de tête.

Loufoquement Vôtre,

Melwasul

Un mariage au clair de Lune de Tessa Dare

Titre : Un mariage au clair de Lune (Les demoiselles de Spindle Cove #3)
Auteur : Tessa Dare
Éditeur : J’ai Lu pour Elle – Aventures & Passions
Date de parution : 04 juin 2014

Résumé
Après des années passées à se débrouiller seule, Kate Taylor a trouvé amitié et acceptation à Spindle Cove, mais elle n’a jamais cessé de chercher l’amour. Et le dernier endroit où elle imagine le trouver est dans les bras du Caporal Thorne. Le commandant de la milice est aussi froid que la pierre et brutalement séduisant. Mais quand de mystérieux étrangers viennent chercher Kate, il se met en travers de leur route en tant que fiancé. Il affirme n’avoir en tête que la sécurité de la jeune femme, alors pourquoi autant de passion couve-t-elle dans ses baisers ? Il y a longtemps que Samuel Thorne a juré de consacrer sa vie au bonheur de Kate. Il veut ce qu’il y a de mieux pour elle, mais il sait qu’il ne peut s’agir d’un mariage avec un homme tel que lui. Pour survivre à leur engagement temporaire, il doit se tenir éloigné de ce corps tentateur, et fermer son cœur à ses sourires si chaleureux. C’est le combat le plus diffilcie qu’il ait eu à mener dans sa vie de guerrier… et le premier qu’il semble destiné à perdre.

Avis de Melwasul
lep-note-plume-4Avec ce tome, j’ai la confirmation de ce que je pensais après le tome 2 Une semaine de folie : cette série est complètement allumée, et moi j’adore ça ! En effet, comme dans le tome précédent, pas grand-chose n’est crédible, les retournements de situations sont tirés par les cheveux mais qu’est-ce qu’on rigole, qu’est-ce que les personnages sont attachants, à tel point, que moi j’adore le côté complètement loufoque de ces romans.

Kate Taylor est professeur de musique à Spindle Cove où elle a parfaitement trouvé sa place même si elle rêve un jour de découvrir qui est sa famille, pourquoi on l’a abandonnée dans un orphelinat. Mais en attendant, elle passe des jours paisibles dans cette petite station balnéaire. Enfin, ils seraient presque paisibles s’il n’y avait pas le taciturne caporal Thorne, chef de la milice de Spindle Cove. Un caporal Thorne qui manque de chance va un jour la surprendre en pleine crise émotionnelle alors qu’elle vient de faire une affreuse rencontre, et de rater la dernière diligence pour la ramener à Spindle Cove. Il se propose donc de la ramener sur son cheval, assise devant lui. Et là, bam, c’est la révélation qui lui tombe sur la tête : le caporal Thorne est vraiment beau. Et ce n’est pas la seule chose qu’elle découvre, elle va aller de surprises en surprises. Une fois arrivée à Spindle Cove et qu’elle pense que cette affreuse journée est enfin terminée, on lui annonce qu’un marquis et trois autres personnes sont là pour lui rendre visite. Quatre personnes qui vont lui annoncer qu’ils sont sa famille. Stupeur, pour celle qui se croyait abandonner un après-midi plutôt et qui ne pensait jamais savoir découvrir d’où elle était. Mais Thorne ne voit pas ça d’un très bon œil, il est persuadé que ses personnes cache des choses et il est bien décidé à protéger Kate et pour cela rien de mieux que d’annoncer qu’ils sont fiancés. Oui Kate va définitivement tuer ce malotru !

Tout comme Susanna et Minerva, Kate est un personnage féminin haut en couleurs qui ne se laissent pas marcher sur les pieds. Celle qu’on pourra prendre pour une petite souris ne se laisse pas marcher sur les pieds. Le manque d’amour durant sa jeunesse lui a façonné un cœur qui ne demande qu’à aimer à la folie que ce soit ses élèves, un petit chiot, sa nouvelle famille et surtout Thorne. Thorne qui cache beaucoup de chose, beaucoup, beaucoup plus de choses que l’on ne pourrait imaginer. Par contre, c’est marrant, j’ai vraiment adoré le livre mais lui il ne m’a pas fait grand effet. Il est bien dans son rôle, assez drôle, mais pas non plus extraordinaire non plus. Il remplit son rôle comme il faut et pour le coup on ne lui en demande pas plus même s’il m’a un peu attendrie sur la fin.

En dehors de Kate, le gros point positif c’est la nouvelle famille de celle-ci. Une famille complètement déjanté : d’abord le marquis, qui en est à cinq duel à son service, ses deux sœurs, une au grand cœur qui n’a pas fait son entrée dans le monde et une autre qui aime s’habiller en homme et qui aime une femme, et enfin leur vieille tante, dont la solution à tous les problèmes sont les bonbons au piment. Je les ai trouvé géniaux : ils sont drôles, loufoques, exubérants, et ont tous un cœur énorme même s’ils cachent quelques secrets également.

Au final, je suis définitivement accro à cette série, même si pour le moment mon préféré reste le second. J’adore l’univers que créait ici Tessa Dare. Quitte le premier, je l’avais apprécié sans qu’il me marque qui les deux suivants ont vraiment une empreinte particulière. Ils m’ont fait glousser un certain nombre de fois, et même si presque rien n’est crédible, ça marche parfaitement. Vite, vite, le tome 3 !

Pimenteus’ment Vôtre,

Melwasul

Une Semaine de Folie de Tessa Dare

Titre : Une Semaine de Folie (Les Demoiselles de Spindle Cove #2)
Auteur : Tessa Dare
Éditeur : J’ai Lu pour Elle – Aventures & Passions
Date de parution : 19 mars 2014

Résumé
Minerva Highwood, passionnée de géologie, rêve de se rendre en Ecosse pour présenter ses travaux à des scientifiques. Pour y parvenir, elle décide de conclure un marché avec lord Colin Payne, débauché notoire. S’il accepte de l’accompagner, elle lui donnera de l’argent pour qu’il puisse regagner Londres et quitter définitivement Spindle Cove. Un voyage d’une semaine qui sera propice aux rebondissement et aux rapprochements…

Avis de Melwasul
lep-note-plume-4«Par contre après avoir croisé les personnages secondaires (Colin, le cousin de Bram, je l’aime déjà !) je pense que le meilleur est à venir. Les héros suivant m’ont l’air beaucoup plus haut en couleur et j’ai hâte de découvrir l’histoire de Colin et Minerva !»

Voilà mots pour mots un extrait de ma chronique sur le tome 1 Un Moment de Tendre Abandon de cette série des Demoiselles de Spindle Cove. Et je peux vous assurer, les yeux dans les yeux (par écrans interposés) que je ne me suis absolument pas trompée. Tout comme je peux vous assurer que le titre n’est pas trompeur : Colin et Min vont véritablement vivre une semaine de pure folie (perso je pense que j’en serais ressortie sur les rotules !)(et encore). Ou comment toutes les mésaventures possibles et imaginables (voir inimaginables) vont leur tomber dessus en l’espace de quelques jours. Mais avant d’en venir là, commençons par le début.

Minerva Highwood est une jeune fille bien particulière. Elle voue une véritable passion pour la science et tout particulièrement pour les roches. Une passion qui la rend légèrement inadaptée socialement, toujours plongée dans un bouquin, elle a trouvé son bonheur à Spindle Cove. Elle peut y mener sa vie comme elle l’entend et s’adonner à ses recherches en toute tranquillité. Enfin, la tranquillité d’esprit, c’est pas encore ça. Cela serait parfait si le Diable en personne, Lord Colin Payne, ne s’apprêtait pas à demander la main de sa sœur. Non, vraiment, elle ne pouvait pas accepter que ce vaurien, ce coureur de jupons, ce minable, ce suppo de Satan atteigne sa douce Diana. Jamais elle ne le permettrait et pour cela, elle a un plan. Un plan qui fera coup double : éloigner Colin de Diana et lui permettre de se rendre en Ecosse pour un colloque de la Société Royale de géologie pour enfin obtenir la reconnaissance qui lui est due. Si Colin les accompagne elle et Francine (et vous ne devinerez jamais qui est Francine !), en faisait croire à une fugue amoureuse, il touchera la récompense de 500 guinées qu’elle est sure de pouvoir gagner.

Colin s’y oppose sauf qu’à sa plus grande surprise, après quelques jours, il va finalement lui être impossible de résister à ce joli minois. Et les voilà donc sur la route pour un long long long voyage. Une semaine de folie. Mais qui va passer à toute vitesse grâce à tout ce qui va leur arriver, en vrac : bandits de grand chemin, pluie diluvienne, petit tour à la foire, duel, kidnapping, sauvetage, perte de bagages, abandon en bord de route, demeure vouée à la débauche, avec en plus un menteur invétéré tel que Colin qui raconte des histoires abracadabrantesques à toutes les personnes qu’ils croisent et qui finiront par les enfoncer totalement (ou les embourber plutôt). Ah et n’oublions pas Francine qui ne doit surtout, surtout pas prendre l’eau (ce qui est assez embêtant quand on se retrouve en rade au bord de la route sous la tempête). Je crois que je n’ai rien oublié mais je suis loin d’en être sûre avec tout ce qui se passe. Ahh si, il y a aussi de longues longues marches : au bord de la route, dans la forêt, … Oui quand je vous dis que moi j’aurais fini le voyage sur les rotules ! Rien que d’en parler, je suis épuisée. Ça peut même paraître beaucoup voir trop (et ça l’est) mais franchement c’est passé comme une lettre à la poste tellement ça m’a fait gloussé et je n’ai presque pas eu de pitié pour nos deux héros car entre tout ça, ils ont le temps, la force, le courage, de nous offrir un couple à croquer !

En effet, il leur arrive donc toutes sortes d’aventures qui les rapprochent mais en plus on sent vraiment une certaine alchimie entre eux : pour preuves ces conservations vraiment bizarres qu’ils adorent avoir.

Il le répéta d’un ton grivois.
– Logarithme.
Il feignit d’être parcouru d’un frisson.
– Oh, oui, et merci, et puis-je en avoir davantage ! continua-t-il d’un ton haletant.
– De nombreux termes mathématiques ont une telle consonance. Je crois que c’est parce que ce sont des hommes qui les ont inventés. Prenez « hypoténuse », c’est franchement obscène.
– Et « quadrilatéral » […].

Moi qui utilise ces termes à longueur de journées, je ne les verrais plus du tout de la même manière. Colin, Min, je ne vous dis pas merci ! Et attention ce n’est qu’une infime partie des conversations capilotractées qu’ils ont (vraiment parfois c’est à se demander ce qu’il y a dans leur eau)(pour notre plus grand bonheur !).

Une alchimie présente dès le début du bouquin et qui ne fait que se renforcer au fil des pages entre un baiser, une nuit dans les bras l’un de l’autre et … trois ou quatre prises de becs ! Ce qui était inévitable connaissant le caractère de nos deux héros.
Deux héros complètement incompatibles si nous n’étions pas dans ce monde parfait de Bisounours qu’est la romance (mais c’est comme ça qu’on l’aime !). Minerva, obstinée, têtue, intelligente, légèrement décalée et très curieuse et avide d’apprendre (dans tous les domaines …) va prendre petit à petit Colin dans ses filets. Minerva que j’ai vraiment adoré (contrairement à Susanna dans le tome précédent) et qui est juste parfaite. Elle est drôle, intelligente, loin d’être une pintade gloussante, elle a une sacrée répartie, de l’imagination et du courage.
Et puis bien sûr, il y a Colin (Chi-Chi bien évidemment j’ai pensé à toi !)(d’ailleurs si vous voulez un autre avis sur le bouquin n’hésitez pas à lire celui de Chi-Chi . Colin un débauché comme on les adore. Petit démon aux règles strictes, séducteur à l’imagination hyperactive et qui bien entendu cache un triste passé qui le ronge à l’intérieur (comme tout débauché digne de ce nom !). Colin qui fait tout pour rendre Min folle (comme par exemple l’appeler systématiquement par un autre prénom que le sien)(à un tel point qu’à un moment donné je savais même plus quel été son vrai prénom !). Mais bon c’est pour ça qu’on (et qu’elle) l’adore !

Je m’aperçois que ma chronique est à rallonge mais le livre le mérite et puis franchement je ne pense pas avoir mentionné un dixième de ce qui se passe dans le bouquin ! Vous n’êtes pas au bout de vos surprises …

Peut-être pas un coup de cœur parce qu’il se passe quand même beaucoup beaucoup de chose mais ça n’en est pas loin. Ce livre m’aura apporté du baume au cœur et remonté le moral avant une dure semaine d’examens ! Le temps de quelques heures il m’aura complètement fait oublier le stresse qui m’habite ! Du coup j’ai juste envie de conclure en disant merci Miss Dare de m’avoir fait rire aux éclats. Votre humour m’a comblée !

Infatigablement Vôtre,

Melwasul

P.S : Tous mes hommages à son altesse royale, le prince Esperluette de Crustacé ! (comprendre qui lira le bouquin ^^)

P.S Bis : Je trouve cette couverture vraiment trop trop belle et je ne sais pas pourquoi mais elle correspond parfaitement à Minerva !