Titre : Amour interdit (Bad #1)
Auteur : Jay Crownover
Éditeur : Harlequin – &H
Date de parution : 09 mars 2016
Résumé
Il s’appelle Bax. Un nom qui fait trembler tout le quartier de The Point. Un nom synonyme de violence, un nom synonyme de sang. Et aujourd’hui, Bax a bien l’intention de le faire couler pour obtenir des réponses. Car il vient de sortir de prison après cinq années ; 1 826 jours passés derrière les barreaux, sans bière, sans fille, sans rien, pas même la garantie d’en ressortir vivant. Et pour commencer, il doit trouver Race, celui qu’il considérait comme son meilleur ami, pour lui poser quelques questions sur cette fameuse nuit où tout a basculé.
Elle s’appelle Dovie. La survie dans The Point, ça la connaît. Elle a même établi quelques règles. Règle n°1 : se la jouer discrète, par exemple en s’habillant comme un mec et en cachant sa crinière rousse. Règle n°2 : éviter de sortir avec les types du coin. Règle n°3 : ne jamais rien devoir à personne. Mais lorsque Race, son frère, disparaît mystérieusement, Dovie n’a plus le choix. Adieu les règles, bonjour le danger. Car son seul espoir de retrouver son frère tient en trois lettres : Bax.
Avis de Melwasul
note 4
Voilà un auteur dont j’entends parler depuis un petit moment, notamment pour sa série des Marked Men (d’ailleurs Moonshine vous parlera très certainement dans la semaine du premier tome Rule qui paraîtra le 3 mars). Par contre, j’avais beaucoup moins entendu parler de sa série Bad (Welcome to the Point en VO) qui va être publié aux éditions Harlequin dans la collection &H mais après avoir lu le résumé, j’étais super impatiente de commencer le premier tome, Amour interdit, et je n’ai pas été déçue !
Jay Crownover nous prévient dès le début du roman : ses lecteurs disent souvent que ses héros sont des bad boys mais pour elle, ce n’est pas vraiment le cas. Pour Amour interdit, elle a donc voulu créer un personnage qui soit un vrai Bad boy, un délinquant, violent, qui n’a aucune règle, qui est toujours dans les mauvais coups , qui n’hésite pas à frapper, encore et encore, sans pitié, … C’est ainsi qu’est né Bax, envoyé en prison à l’âge de 18 ans, trahi par son meilleur ami Race (j’ai envie de glousser à chaque fois que je lis le prénom) et menotté par Titus (gloussements bis) son demi-frère qu’il ne porte pas vraiment dans son cœur (enfin qu’il nous fait croire).
Cinq ans plus tard, à sa sortie de prison, Bax n’a qu’une idée en tête (après avoir récupérer son bébé sa voiture)(et s’être invité dans le lit d’une fille)(cinq ans, c’est long …), retrouver son (ex-)meilleur ami, Race, pour comprendre exactement ce qu’il s’est passé, savoir pourquoi il a permis son arrestation. La relation entre les deux est vraiment compliquée depuis le début. Race qui est né à The Hill, dans les beaux quartiers, et Bax, à The Point, la ville où tout est pourri avec un taux de criminalité au plus haut, n’étaient pas faits pour s’entendre. Et pourtant, ils vont devenir les meilleurs amis du monde, des frères, la seule personne en qui chacun peut avoir confiance. Jusqu’à ce fameux jour, cinq ans plus tôt. Le jour où Race a trahi Bax. Le jour où Bax a préféré se sacrifier pour protéger Race.
Problème, à sa sortie de prison, Race a disparu après avoir mis le bazar. Problème bis, sa seule piste se trouve être une rousse au sale caractère, Dovie (vraiment ?!), qui est en réalité la demi-sœur de Race, la prunelle de ses yeux dont Bax ne connaissait pas l’existence. Et par ses actes, Race a été plutôt malin en refilant sa protection à Bax (enfin, il n’avait pas prévu de lui refiler autre chose que sa protection)(finalement, il n’est pas aussi intelligent que tout le monde ne le dit le Race ! 🙂 ). Bax a donc du boulot : retrouver Race avant les grands méchants, protéger Dovie des fameux grands méchants, régler ses affaires de « famille », faire plonger le vilain de l’histoire à qui il voue une haine féroce (Novak de son petit nom, le criminel à la tête de The Point) et entre deux, trouver le temps de se battre un peu. Ah et surtout, surtout, ne pas tomber amoureux de Dovie car elle ne mérite pas de vivre avec un homme tel que lui.
La première chose que je peux dire, c’est qu’au début, j’ai eu beaucoup, beaucoup de mal avec l’écriture de l’auteur, notamment au niveau des dialogues dont la tournure me paraissait plus que bizarre par moment et me faisait tiquer. Je ne sais pas si cela vient de la traduction mais après plusieurs pages, je m’y suis habituée, et j’ai trouvé que finalement cela correspondait bien au milieu dans lequel se déroule notre intrigue. Mais cela m’a perturbée assez pour que je vous en dise un mot et que j’attende votre retour si vous l’avez lu (en VO ou en VF) pour savoir si cela vient de moi, de la traduction ou si c’est bien fait exprès par l’auteur. Ensuite, pour finir avec le négatif, je n’ai pas pu m’empêcher de relever un nombre incalculable de clichés mais finalement, si cela m’a fait sourire par moment cela n’a en rien gâché ma lecture, l’intrigue, les relations entre les personnages, les rebondissements occultant totalement ces petits clichés. Ils ont juste empêché le roman d’avoir la note maximale !
Bax est peut-être un bad boy mais il reste quand même un héros au cœur tendre derrière la carapace qu’il s’est forgé depuis sa plus tendre (ou pas) enfance. Il est certes du mauvais côté de la barrière mais, bien malgré lui, il a un cœur qui est capable d’amour et il est prêt à tout pour protéger ceux qu’il aime. Sa grande faiblesse, bien notée par ses ennemis mais aussi sa plus grande force, ce qui va lui permettre de vivre, d’être heureux et de ne plus être totalement du mauvais côté de la barrière (on va dire un pied de chaque côté et j’ai justement adoré le fait que l’auteur ne le change pas à la fin et le laisse tel qu’il est vraiment). En face, Dovie, est une douce jeune femme au caractère bien trempée, qui a, elle aussi, connue la misère avant que Race ne la sauve et ne l’aide. Elle est vraiment la personne qu’il fallait à Bax, celle qui pouvait lui ouvrir les yeux, l’accepter tel qu’il est tout en lui permettant d’évoluer, non pas de changer, mais de grandir. Je vois que ma chronique commence à être plutôt longue donc je ne vous parlerai pas des personnages secondaires mais ils sont tous tops et j’ai hâte de mieux les découvrir.
Le gros point fort pour moi c’est l’intrigue de notre roman. Une intrigue qui nous plonge vraiment dans la noirceur et la criminalité des quartiers, villes sensibles. Une intrigue avec de nombreux rebondissements et qui m’a vraiment surprise pour le coup. Il y a un certains nombres d’éléments que je n’avais pas vus venir et qui m’ont complètement laissée stupéfaite. L’histoire autour des actes de Race est vraiment bien ficelée et tout comme Bax et Dovie nous nous posons beaucoup de questions sur ce qu’il a vraiment fait et pourquoi. Les informations arrivent au compte goûte et comme nos héros nous assemblons doucement les pièces du puzzle même si nous n’avons pas tous les éléments en main (petits cachotiers !).
Jay Crownover sait dès le début vers où elle nous emmène et le fait parfaitement, il n’y a y redire, j’ai eu du mal à lâcher mon livre, je voulais savoir ce qu’il en était et comment cela allait finir, de quelle manière, cela allait être conclue. J’ai même été surprise par la conclusion qui est juste parfaite. L’auteur accepte (et nous fait accepter) ses personnages comme ils sont et ne nous les change pas. Ils ont juste évolué mais à l’intérieur restent ce qu’ils sont et pour certains prennent une direction surprenante, notamment Race. Une excellente lecture malgré quelques clichés, je suis impatiente donc de lire Rule et la suite de cette série.
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, sachez que les éditions Harlequin vont faire très fort et vont publier les deux tomes suivants sur Race et Titus (j’ai super hâte, surtout pour Titus, quoique Race aussi ^^) en avril et en mai ! Pas besoin d’attendre trente-six mille ans avant d’avoir la série (presque) complète. Je dis presque parce que l’auteur commence une nouvelle trilogie, The Breaking Point, qui se passe toujours à The Point et dont nous avons déjà croisé les héros dans Bad (le premier tome est prévu en VO pour 2016, nous avons donc le temps de voir venir !).
Bad’ment Vôtre,
Melwasul